• Jour 7

    En ce mercredi 1er mai, fête du travail oblige, l'île tourne au ralenti, nous aussi... En fin de matinée, nous retournons à Chora, la ville principale de Mykonos, afin de la découvrir un peu mieux. C'est avec plaisir que nous nous perdons à nouveau dans ce labyrinthe de ruelles bordées de maisons blanches aux menuiseries colorées.

    Chora de Mykonos 

    Chora de Mykonos 

    Les nombreuses boutiques de souvenirs et d'artisanat retiennent notre attention. Sur le chemin menant aux fameux moulins, nous traversons le quartier de la Petite Venise avec ses maisons de capitaines transformées en bars léchés par l'écume.

    La Petite Venise

    La Petite Venise

    Le vent souffle ici trois cents jours par an. Mykonos a connu jusqu'à vingt-huit moulins, dont dix-huit sur la Petite Venise. Aux XVIIIe et XIXe siècles, le blé venait de toute la Méditerranée pour y être moulu. En guise de règlement, 10% de la farine produite étaient laissés sur place. Une armée de boulangers fabriquait alors des paxymadia, sorte de pain sec qui ravitaillait les navires. Les cinq moulins qui surplombent aujourd'hui la Petite Venise témoignent de ce brillant passé.

    Les moulins de Mykonos

    Les moulins de Mykonos

    Vue sur Chora de Mykonos depuis les moulins

    Vue sur Chora de Mykonos depuis les moulins

    Après avoir admiré les moulins et la vue magnifique sur la Petite Venise, nous regagnons l'ombre des ruelles afin d'échapper un peu au soleil qui, pour l'heure, est à son zénith. Nous en profitons pour chercher une taverne où nous sustenter. Nous nous asseyons sur l'agréable terrasse ombragée de l'une d'entre elles. La nourriture y est goûteuse et de qualité mais les quantités sont inversement proportionnelles aux prix pratiqués... On préfère se passer de dessert pour le moment, projetant un arrêt un peu plus tard à l'un des nombreux glaciers de la ville. On continue donc notre déambulation dans la ville, espérant toujours croiser un pélican !

    Quelques unes des nombreuses églises de la ville

    En effet, sauvé par un pêcheur dans les années 1960, le pélican Pétros s'est rapidement acclimaté à Mykonos. Devenu la mascotte de l'île, il prenait fièrement la pose devant les photographes et se nourissait aux étals des pêcheurs. A la mort de Pétros, les Mykoniotes étaient si tristes que Jackie Kennedy, compatissante, leur offrit un nouveau pélican, une femelle nommée Irini. Puis, ce fut au zoo de Hambourg de faire don à l'île d'une seconde mascotte nommée Pétros en hommage au pélican défunt. Aujourd'hui, Mykonos compte trois pélicans et ces derniers sont toujours au centre des attentions des touristes comme des résidents qui leur offrent à manger et les caressent. Malheureusement, nous ne croiserons aucun des trois volatiles durant notre séjour à Mykonos... 

    De retour à la voiture, nous entreprenons de découvrir quelques plages de l'ïle. Certes, le soleil est magnifique et chaud mais la température de l'eau, en ce début mai, n'invite pas encore à la baignade. C'est donc pour admirer le paysage que nous empruntons la route en direction de la petite crique d'Agios Sostis. En fait de route, je devrais plutôt dire chemin, voire piste ! C'est là un des nombreux effets de la terrible crise économique subie par les grecs. Les infrastructures routières sont épouvantables ! Arrivés à destination, deuxième déception : sans doute très agréable pour les adeptes du bronzage, l'endroit, certes joli, est très dépouillé... Nous reprenons donc le chemin - toujours aussi horrible - et préférons ne pas renouveler l'expérience : on rentre terminer la journée à notre hébergement en profitant de notre terrasse... Farniente !


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