• Ce matin, nous prenons notre temps. Notre seul impératif est d'être à 11h au port d'embarcation des ferries pour un départ à 12h à destination de l'une des îles voisines de Mykonos : Tinos. Il n'est pas tout à fait 13h lorsque nous débarquons et partons aussitôt découvrir la ville principale, Chora, et son monument emblématique : Panagia Evangelistria. Cette monumentale église se dresse à 1 km au-dessus du port, au bout d'une avenue bordée d'un tapis rouge pour soulager les genoux des fidèles venus implorer la Vierge.

    Panagia Evangelistria

    C'est un peu le Lourdes grec... En 1823, en pleine guerre d'indépendance contre les Turcs, la nonne pélagie du couvent orthodoxe de Kéchrovouni eut une vision fort opportune sur cette île riche catholique : la Vierge lui indiquait le lieu où trouver une icône peinte , selon la légende, par Saint-Luc. Après quelques fouilles, la fameuse icône représentant l'Annonciation fut déterrée et à l'endroit même de sa découverte fu construit le premier monument du jeune Etat grec : la Panagia Evangelistria. En devenant un haut lieu de pèlerinage de l'orthodoxie, Tinos a été préservée du tourisme. Les week-ends et les deux grandes fêtes religieuses que sont l'Annonciation et l'Assomption, ce sanctuaire attire en masse les pèlerins. Mais aujourd'hui, à l'heure du déjeuner, il n'y a pas "trop" de monde même si plusieurs baptêmes sont célébrés simultanément dans des salles différentes de l'église. Dans la salle principale, de nombreux ex-votos en argent, suspendus au plafond de l'édifice, sont dignes d'un inventaire à la Prévert : bateaux, maisons, lunettes, poissons, moutons, vache et faisan, Tour Eiffel, clé de mécanicien, île de Chypre, etc., autant de voeux ou de remerciements déposés par les fidèles. 

    Ex-votos

    Sous l'église, la crypte est justement aménagée pour les baptêmes mais aussi pour recueillir l'eau bénite qui coule dans une fontaine.

    Panagia Evangelistria

    Panagia Evangelistria

    Panagia Evangelistria

    Vue depuis la Panagia Evangelistria

    Après avoir admiré la beauté du lieu et particulièrement la magnifique vue du haut des imposants escaliers menant à l'église, nous redescendons sur le port où Laurent a repéré un resto sympa. Et effectivement, ce fut un bon choix ! Copieuses salades grecques, fromage local et limonade maison à base de menthe, citron et géranium sauvage nous régalent. Repus, nous partons découvrir le reste de l'île avec la voiture.

    Nous commençons par le couvent de Kechrovouni. Cela nous rappelle un petit peu le couvent Santa Catalina à Arequipa, au Pérou. A flanc de montagne, il forme un véritable village où l'on flâne parmi ses habitations, ses venelles fleuries et ses églises.

    Couvent de Kechrovouni

    Une trentaine de nonnes vivent dans ce monastère fondé au Xe siècle. Les pèlerins se recueillent dans la cellule spartiate où la nonne Pélagie aurait vu la Vierge. Pour l'heure, l'endroit est désert si ce n'est quelques corneilles qui croassent et rendent le lieu plutôt glauque. On ne s'y attarde pas...  

    Couvent de Kechrovouni

    L'étape suivante nous conduit jusqu'à Volax, l'un des nombreux villages pittoresques qui entourent l'aiguille massive de l'Exombourgo. Ses maisons blanchies surgissent dans un paysage lunaire parsemé de rochers.

    Dans ce paysage lunaire se cache Volax

    Réputé pour sa vannerie, trois artisans y travaillent encore l'osier et le roseau. En déambulant dans les rues, nous remarquons que de nombreuses portes de maison sont couvertes de poèmes. Malheureusement, ceux-ci sont écrits en grecs, échappant donc à notre compréhension...

    Volax

    Notre route nous mène ensuite jusqu'à Agapi, ce qui signifie "amour" en grec. Ce petit village est remarquable pour son architecture médiévale et ses pigeonniers.

    Agapi

    Plutôt rares sur les autres Cyclades, pas moins de 640 pigeonniers se dressent dans la campagne tiniote. Ces tours carrées de deux étages sont décorées de soleils, de cyprès, d'étoiles et de losanges formés par des plaques de schiste vert ou d'ardoises grises. Leur origine viendrait du droit de colombier que se réservaient les seigneurs vénitiens (les Vénitiens dominèrent l'île de Tinos de 1207 à 1715). Leur nombre s'accrut considérablement au moment de la domination turque (XVIIIe - XIXe siècle) : chaque famille construisit alors son pigeonnier. Elever des pigeons n'était pas seulement un privilège ou un signe extérieur de richesse. Cette activité participait activement à la fertilisation des sols avec l'épandage de la fiente. La vallée de Tarambados, où nous nous rendons maintenant, concentre les plus beaux d'entre eux, dont onze superbement restaurés. 

    Pigeonniers de la vallée de Tarambados

    Nous terminons notre tour de l'île à Pyrgos. C'est le plus pittoresque et le plus opulent village de l'île. A cheval sur une petite gorge, les maisons blanches, surveillées par les ruines de six moulins, s'étirent dans la garrigue parmi les oliviers. Au XIXe siècle, Pyrgos était à la tête d'une flottille de trente caïques qui exportaient le marbre et le talc de Tinos à travers la Méditerranée. Le marbre est indissociable de ce village. Tout est centré autour de ce matériau. Par exemple, c'est ici que sont réalisées une spécialité de l'île : les lucarnes en marbre en forme de demi-lune.

    Pyrgos 

    En déambulant dans les ruelles, force est de constater que le marbre est omnniprésent.

    Pyrgos

    Pyrgos

    Pyrgos

    Pyrgos

    Sur le chemin qui nous ramène à Chora, nous ne manquons pas de nous arrêter pour admirer les magnifiques paysages qui s'offrent à nous. En plus des villages à flanc de montagne surplombant la mer, comme Isternia, nous avons la chance de parcourir Tinos au printemps : bas côtés et champs regorgent de fleurs multicolores !

    Isternia

    Campagne tiniote fleurie

    De retour à Chora, nous parcourons les rues commerçantes puis nous nous posons sur un banc, face à la mer, en attendant 20h30, heure d'embarquement prévue sur le ferry retour pour Mykonos. C'était sans compter sur la ponctualité grecque... 21h30, heure à laquelle le ferry était censé quitter Tinos, le bateau n'est pas à quai, ni même en vue ! Heureusement, nous ne sommes pas les seuls à attendre. Des locaux, notamment, attendent, puis partent avant de revenir 15 minutes plus tard. Ils ont sûrement l'habitude de ces retards, enfin, on se rassure comme on peut, coincés sur Tinos, si le ferry ne vient pas, nous sommes dans de beaux draps. D'autant que demain, 1er mai, c'est férié, donc peu de chances d'avoir un ferry ! C'est seulement à 22h30, que l'on aperçoit au loin les lumières d'un bateau qu'on espère être le nôtre... Bonne pioche ! En revanche, au vue de l'immense pagaille au débarquement et à l'embarquement des voitures et passagers,  on comprend mieux le retard... Ils n'ont vraiment pas le sens de l'organisation ! Il est minuit passé lorsqu'on arrive "à la maison"...

     


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  • En ce mercredi 1er mai, fête du travail oblige, l'île tourne au ralenti, nous aussi... En fin de matinée, nous retournons à Chora, la ville principale de Mykonos, afin de la découvrir un peu mieux. C'est avec plaisir que nous nous perdons à nouveau dans ce labyrinthe de ruelles bordées de maisons blanches aux menuiseries colorées.

    Chora de Mykonos 

    Chora de Mykonos 

    Les nombreuses boutiques de souvenirs et d'artisanat retiennent notre attention. Sur le chemin menant aux fameux moulins, nous traversons le quartier de la Petite Venise avec ses maisons de capitaines transformées en bars léchés par l'écume.

    La Petite Venise

    La Petite Venise

    Le vent souffle ici trois cents jours par an. Mykonos a connu jusqu'à vingt-huit moulins, dont dix-huit sur la Petite Venise. Aux XVIIIe et XIXe siècles, le blé venait de toute la Méditerranée pour y être moulu. En guise de règlement, 10% de la farine produite étaient laissés sur place. Une armée de boulangers fabriquait alors des paxymadia, sorte de pain sec qui ravitaillait les navires. Les cinq moulins qui surplombent aujourd'hui la Petite Venise témoignent de ce brillant passé.

    Les moulins de Mykonos

    Les moulins de Mykonos

    Vue sur Chora de Mykonos depuis les moulins

    Vue sur Chora de Mykonos depuis les moulins

    Après avoir admiré les moulins et la vue magnifique sur la Petite Venise, nous regagnons l'ombre des ruelles afin d'échapper un peu au soleil qui, pour l'heure, est à son zénith. Nous en profitons pour chercher une taverne où nous sustenter. Nous nous asseyons sur l'agréable terrasse ombragée de l'une d'entre elles. La nourriture y est goûteuse et de qualité mais les quantités sont inversement proportionnelles aux prix pratiqués... On préfère se passer de dessert pour le moment, projetant un arrêt un peu plus tard à l'un des nombreux glaciers de la ville. On continue donc notre déambulation dans la ville, espérant toujours croiser un pélican !

    Quelques unes des nombreuses églises de la ville

    En effet, sauvé par un pêcheur dans les années 1960, le pélican Pétros s'est rapidement acclimaté à Mykonos. Devenu la mascotte de l'île, il prenait fièrement la pose devant les photographes et se nourissait aux étals des pêcheurs. A la mort de Pétros, les Mykoniotes étaient si tristes que Jackie Kennedy, compatissante, leur offrit un nouveau pélican, une femelle nommée Irini. Puis, ce fut au zoo de Hambourg de faire don à l'île d'une seconde mascotte nommée Pétros en hommage au pélican défunt. Aujourd'hui, Mykonos compte trois pélicans et ces derniers sont toujours au centre des attentions des touristes comme des résidents qui leur offrent à manger et les caressent. Malheureusement, nous ne croiserons aucun des trois volatiles durant notre séjour à Mykonos... 

    De retour à la voiture, nous entreprenons de découvrir quelques plages de l'ïle. Certes, le soleil est magnifique et chaud mais la température de l'eau, en ce début mai, n'invite pas encore à la baignade. C'est donc pour admirer le paysage que nous empruntons la route en direction de la petite crique d'Agios Sostis. En fait de route, je devrais plutôt dire chemin, voire piste ! C'est là un des nombreux effets de la terrible crise économique subie par les grecs. Les infrastructures routières sont épouvantables ! Arrivés à destination, deuxième déception : sans doute très agréable pour les adeptes du bronzage, l'endroit, certes joli, est très dépouillé... Nous reprenons donc le chemin - toujours aussi horrible - et préférons ne pas renouveler l'expérience : on rentre terminer la journée à notre hébergement en profitant de notre terrasse... Farniente !


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  • Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Aujourd'hui, le programme est chargé ! Réveil, nous bouclons les valises, nous rendons les clés du logement puis nous nous rendons à Chora. Après avoir garé la voiture, nous marchons jusqu'au port où nous ne tardons pas à embarquer à destination de l'île de Delos, voisine de Mykonos. Une fois de plus, nous allons constater le formidable sens de la désorganisation grecque ! Plus de billets vendus que de places sur le bateau... Il suffit de réquisitionner le bateau faisant les navettes entre le centre ville et le port des ferries ! Bref, on part 30 minutes après l'heure prévue... Une fois sur place, les désagréments ne sont pas finis : une immense file d'attente patiente en plein soleil pour acheter les billets d'entrée pour le site. Là encore, une fois au guichet, nous comprenons mieux pourquoi cela prend autant de temps ! Notre précieux sésame enfin en poche, nous partons à la découverte de ce site magnifique.

    Comment une si petite île a-t-elle pu être le centre du monde antique ? Lieu de naissance d'Apollon, elle eut un rayonnement tant religieux qu'économique. L'île connut son apogée sous les Romains, qui en firent un port franc en 167 av J.-C. : Délos devint alors la plaque tournante du commerce en Méditerranée. Fortement affaiblie au Ier siècle av J.-C. par le passage destructeur du roi Mithridate, l'île fut totalement abandonnée vers le VIe siècle de notre ère. Les paysages sont ainsi restés intacts depuis l'Antiquité et l'ampleur du site archéologique est saisissante. Il réunit l'ancienne ville cosmopolite, son port commercial et une centaine de sanctuaires dont le plus illustre d'entre eux, consacré à Apollon, rivalisait avec celui de Delphes. Les archéologues français fouillent l'île depuis 1873 et seule la moitié de la ville a été mise au jour.

    On entre sur le site par l'agora des Compétaliastes, esplanade où les esclaves affranchis vendaient aux pèlerins ex-voto et objets de piété. On accède ensuite au sanctuaire d'Apollon, composé de trois temples parallèles dédiés à Apollon et datant des VIe et Ve siècles av J.-C.

    Sanctuaire d'Apollon, Délos

    Nous poursuivons la visite par l'agora des Italiens et le lac sacré. Au IIe siècle av J.-C., les Romains forment la communauté la plus puissante de l'île. Ils empiètent sur le lac sacré pour construire leur agora. Ici devait se tenir le marché aux esclaves. Les versants sud et ouest de l'agora abritaient des ateliers. Les archéologues y ont retrouvé des instruments de musique et des débris de sculpture. Entouré d'un muret moderne, le lac sacré a été asséché en 1925 en raison de la malaria. Il faisait partie du paysage délien au même titre que le palmier planté symboliquement au centre du lac par les archéologues et le mont Cynthe.

    Face au lac, nous découvrons ensuite la terrasse des Lions. Elancés, les côtes visibles et la gueule ouverte, neuf ou seize lions, selon les sources, gardaient le lac sacré. Alignés le long d'une esplanade, ils accompagnaient les pèlerins vers le sanctuaire de Léto, amante de Zeus et mère d'Artémis et d'Apollon. Ils auraient été offerts par les Naxiens au VIIe siècle av J.-C. Les statues en place sont des copies, les originaux étant placés dans le musée de l'île.

    Terrasse des Lions, Délos

    Après une courte pause et collation, à l'ombre et au milieu des chats (il y en a des dizaines sur l'île), nous visitons donc le musée qui abrite les magnifiques pièces découvertes sur le site, dont les fameux lions, mais aussi sculptures, bijoux, mosaïques et bien d'autres trésors encore...

    Collation aux milieux des Lions de Délos

    Jour 8

    Une des nombreuses mosaïques exposées au musée de Délos

    Un aperçu de la collection exposée au musée de Délos

    En sortant du musée, nous nous dirigeons vers la vieille ville et ses riches maisons dont celle de Dyonisos, celle de Cléopâtre, mais aussi la maison du Trident, la maison des Dauphins et la maison des masques, toutes trois devant leur nom aux mosaïques qui ornent leur sol.

    Maison de Dyonisos, Délos

    Maison des Masques, Délos

    Autre édifice remarquable : le théâtre citerne. Dépourvue de source, l'île s'était organisée pour récupérer l'eau de pluie. La cour des maisons servait d'impluvium ; une citerne se trouvait sous la mosaïque. Les bâtiments publics étaient mis à contribution. La citerne la plus remarquable est celle du théâtre, alimentée en eau par les gradins construits à flanc de colline. Bâti au IIIe siècle av J.-C., il pouvait accueillir jusqu'à 6500 spectateurs.

    Nous grimpons ensuite jusqu'à la terrasse des Dieux étrangers. Preuve de leur intégration dans la cité, les communautés étrangères qui venaient sur l'île pour y faire des affaires importaient avec elles leurs dieux. Sur cette fière terrasse qui surplombe la cité, les Egyptiens adoraient Isis et Sérapis, et les Syriens Aphrodite.

    Vue sur le site de Délos depuis la terrasse des Dieux étrangers

    Coup d'oeil sur la montre, l'heure de rendez-vous sur le bateau approche, il nous faut faire demi-tour. Pas le temps d'entamer la montée jusqu'au sommet du mont Cynthe qui culmine à 112 m et doit offrir une très belle vue sur l'île et les alentours... Curieusement, l'heure de débauche approchant, l'horaire du retour est remarquablement respecté ! L'heure perdue ce matin nous fait défaut et nous regrettons vraiment de ne pas pouvoir profiter davantage de ce lieu magnifique et de sa quiétude.

    De retour à Chora de Mykonos, il est 13h30 et il fait faim ! Aucun risque de retourner à la taverne de la veille, nous avons fait du repérage. En terrasse, à l'ombre, on commande un plateau pour deux : il y a de quoi reprendre des forces ! 

    Pause déjeuner

    Repus, nous déambulons une dernière fois dans les ruelles de Chora. Toujours pas de pélican ! Nous retournons ensuite à la voiture et nous nous rendons au sud-ouest de l'île, sur la plage d'Agios Ioannis. Nous attendons, à l'ombre de la chapelle San Giovanni sur le quai du petit port, l'heure du décollage de notre vol retour à Athènes, prévue à 19h20. 

    A l'ombre de la chapelle San Giovanni, plage Agios Ioannis

     

    Petit port, Plage Agios Ioannis

    Il est environ 20h30 lorsque notre chauffeur vient nous récupérer à l'aéroport d'Athènes et nous conduit à l'appartement où nous passerons notre dernière nuit en Grèce... L'accueil est bienveillant et l'appartement moderne et très bien équipé. Dommage que l'on ne reste qu'une nuit ! Nous demandons à nos hôtes l'adresse d'un restaurant où nous pourrions nous rendre à pied. Notre chauffeur nous propose de nous conduire gratuitement à une immense zone commerciale où nous trouverons plusieurs restaurants et de lui envoyer un sms pour qu'il revienne nous chercher. Après moult échanges via traducteurs interposés - nos hôtes ne maîtrisent pas aussi bien l'anglais que les nouvelles technologies - nous parvenons à leur faire comprendre que nous ne voulons pas abuser de leur gentillesse mais ils insistent et nous nous laissons convaincre. Pour le choix du resto, ce sera italien : pizza ou pâtes, à votre bon coeur ! Puis, on ne s'attarde pas, on ne veut tout de même pas faire revenir notre chauffeur à point d'heure et puis de toute façon, il faudra se lever tôt demain matin car notre vol pour Barcelone est matinal... 


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  • Il est tout juste 6h quand la sonnette retentit. N'arrivant pas à ouvrir la porte d'entrée - je ne suis sans doute pas complètement réveillé - c'est par la baie vitrée que je fais entrer nos deux hôtes. Ils déposent sur la table deux immenses plateaux garnis de mets sucrés et salés plus appétissants les uns que les autres. Quel petit-déjeuner ! Encore une fois, dommage que le temps nous soit compté et que l'on ne puisse pas profiter plus longtemps de cette si bonne adresse... Après un dernier petit cadeau, notre hôtesse prend congé de nous tandis que notre chauffeur revient 45 minutes plus tard pour nous conduire à l'aéroport.

    Voilà, ainsi s'achève notre escapade grecque. Comme d'habitude, un goût de trop peu mais c'est déjà tellement beaucoup ! Il ne nous reste plus qu'à reprendre le travail, dernière ligne droite, avec dans le viseur notre prochaine destination : le Canada...


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