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Par quechua1 le 4 Juin 2019 à 19:04
Et bien voilà, nous y sommes... Après un périple plus que mouvementé ! Cela a commencé la veille du départ : venant à peine de procéder à l'enregistrement en ligne, je reçois un mail m'informant que notre vol Barcelone - Montréal est retardé de plus d'une heure. De fait, impossible d'avoir notre correspondance pour Toronto. J'appelle donc Air Canada pour changer ce vol. J'en reçois la confirmation par mail mais impossible d'enregistrer ce vol en ligne car c'est toujours l'ancien qui apparaît. Pas grave, le premier vol Barcelone - Montréal étant enregistré, on verra le suivant directement à l'aéroport de Barcelone.
Je passe sur le stress du départ : valises faites au dernier moment, problèmes urgents à régler par Laurent pour l'agence et on prend donc la route en ce vendredi 26 juillet au matin en direction de Barcelone. On dépose sans souci la voiture puis on se rend au comptoir d'enregistrement des bagages. On ne se doutait pas qu'on allait sans doute battre le record du plus long enregistrement ! En effet, dans leur base de données, ils rencontrent le même problème que nous : le second vol n'apparaît pas, enfin c'est toujours l'ancien. L'opératrice arrive aisément à imprimer nos cartes d'embarquement mais le couac provient des bagages. 1h30 après notre arrivée, la longue file d'attente a disparu nous laissant seuls au comptoir. On nous rassure quant au fait que nous ne raterons pas notre vol, mais on commence à trouver le temps long. Il faudra pas moins de trois cerveaux pour enfin résoudre le problème !
On passe rapidement les formalités de contrôles et de douanes et on file à la porte d'embarquement après avoir avalé une moitié de sandwich chacun histoire de ne pas défaillir... L'embarquement n'a pas commencé. Et en fait, notre vol est encore retardé. Puis de nouveau ! Enfin on nous convie à rejoindre notre avion qui normalement aurait dû être opéré par Qatar Airways eu égard aux soucis du Boeing 737 Max, mais finalement c'est un Boeing 777 d'Air Canada qui nous mènera à Montréal. Ce changement explique sûrement ces différents retards... Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. Une fois à bord, confortablement installés, notre pilote nous informe d'un nouveau retard : quatre passagers n'embarquent plus et il faut donc aller dans la soute récupérer leurs bagages. Cela devrait prendre quelques minutes. En fait, nous décollerons avec encore une heure de retard : il faut nous rendre à l'évidence nous n'aurons jamais notre correspondance pour Toronto !
Et effectivement, nous nous posons à Montréal 10 minutes après le décollage de notre vol pour Toronto... Nous sommes aussitôt pris en charge par le personnel au sol et dirigés sur le vol suivant. Il faut vite remplir les formalités car peu de temps pour l'attraper. Légère inquiétude pour les bagages car la douanière n'en voit qu'un seul sur son ordinateur mais vu les soucis à Barcelone, elle nous dit qu'ils devraient suivre. On verra à Toronto.
Et à Toronto, on n'a rien vu ! Pas de bagages ! Ils sont restés à Montréal... On doit les récupérer demain matin... Agacés par tous ces contretemps et épuisés, nous filons à notre hébergement. Après une rapide douche, tout le monde au lit : il est 23h30 (5h30 heure française)...
Danielle et Claude, à notre retour, nous n'hésiterons pas à profiter de votre expérience pour décrocher un vol gratuit !
3 commentaires -
Par quechua1 le 31 Juillet 2019 à 14:41
Après une nuit courte mais réparatrice, nous prenons un petit-déjeuner en terrasse dans le café au pied de notre immeuble en compagnie de moineaux gourmands et peu farouches. Regardez bien près de la tasse rouge au premier plan sur la photo : moineau en vol stationnaire !
Nous sommes dans le Village, quartier gay de Toronto. Tout s'affiche ici gay friendly. Le rainbow flag est omniprésent jusque dans les passages piétons ! Il y a encore un monde en France avant d'atteindre ce niveau de respect des différences...
Nous remontons ensuite dans notre appartement pour téléphoner à Air Canada, histoire de prendre des nouvelles de nos valises. Contrairement à ce qui nous a été dit la veille, l'une d'elle est restée à Barcelone... La seconde doit effectivement arriver ce matin à Toronto mais impossible de convenir d'une heure de livraison. On ne va tout de même pas rester enfermés dans l'appartement toute la journée à attendre cette fichue valise. On décide donc d'annuler la livraison et de passer nous-même à l'aéroport la récupérer dans la journée. Nous donnons les adresses de nos premiers hébergements afin de faire livrer l'autre valise, la plus importante : elle contient mes vêtements, la trousse de toilette, les guides de voyage... J'avais hésité à répartir nos vêtements dans les deux valises en cas de telle mésaventure et évidemment je ne l'ai pas fait. Heureusement, j'emprunterai slip, chaussettes et polo à Laurent, pas sûr que l'inverse fut possible ! Sans plus attendre, nous partons profiter tout de même de Toronto. Et notre première étape est la CN Tower.
Indissociable du paysage urbain de Toronto, c'est une flèche de béton en forme de fusée à qui l'on aurait fait une grosse tête. Avec son antenne culminant à 553,33 m, elle a été, de 1974 à 2010, la structure autoportante la plus haute du monde. Elle dispose de deux belvédères : le premier situé à 346 m, le second à 447 m. L'ascenseur de verre, au sol lui aussi en partie vitré, atteint le premier niveau en 58 s ! Nous y découvrons un panorama sur la ville époustouflant.
Un second ascenseur nous mène ensuite sur la nacelle d'où la vue s'étend à 160 km à la ronde. La tour pèse 130 000 tonnes, soit le poids environ de 23 214 éléphants adultes. Les parties les plus hautes ont été construites pour résister à des vents tourbillonnants pouvant atteindre 418 km/h. Elle peut résister à un séisme de 8,5 sur l'échelle de Richter. En moyenne, la foudre frappe la tour 75 fois par an.
Nous revenons au premier niveau où nous faisons quelques pas sur le plancher de verre. Même s'il peut supporter le poids de 35 orignaux, l'immense vide n'en est pas moins vertigineux !
De retour sur le plancher des vaches, on regarde passer les trains ! Au pied de la tour, une rotonde construite en 1929, et aujourd'hui musée, était destinée à l'entretien des locomotives à vapeur des trains de voyageur.
Nous cherchons ensuite un snack pour déjeuner... pardon, dîner ! Au Canada, le déjeuner est notre petit-déjeuner, le dîner correspond au déjeuner et le souper au dîner... Notre dîner, donc, sera asiatique et ma foi on se régale ! On complète, un peu plus loin, par des donuts et on prend la direction de l'aéroport. Là, nous récupérons une seule valise. C'est bien celle de Laurent. On nous informe que la seconde arriverait le soir même. Ils nous tiendront au courant... On rentre à l'appartement poser la valise et on en profite pour se reposer un peu. En fin d'après-midi, je me connecte sur Air Canada. Suite aux grèves à Barcelone, le vol emprunté par notre valise est parti avec beaucoup de retard et il est impossible qu'il ait sa correspondance à Montréal pour Toronto. Je ne récupérerai pas ma valise ce soir. Il est trop tard pour visiter le musée Royal de l'Ontario, on décide donc de prendre un ferry en direction des îles de Toronto. A bord, on profite déjà d'une vue spectaculaire sur la skyline.
C'est sur ces îles que les Torontois passent une partie de leur week-end, entre chenaux et marinas, pans de forêt et plages invitant à la baignade, aires de jeux, mini-ferme et petit parc d'attractions. Nous sommes samedi et effectivement loin d'être seuls. On croise nombre glaciaires et même barbecues. Des panneaux indiquent "Please, walk on the grass" invitant à profiter de ce lieu magnifique. Une belle promenade nous conduit à une jetée où l'on prend la mesure de l'immensité du lac Ontario.
Puis, nous déambulons sur la petite île d'Algonquin.
Contraste saisissant entre les pittoresques cottages en bois peints de toutes les couleurs, noyés dans la verdure et les fleurs, et les gratte-ciel qui scintillent juste en face.
Nous prenons possession d'un banc et admirons le coucher de soleil sur la skyline.
Puis peu à peu la ville s'illumine, magique !
L'heure et la fatigue avançant, on reprend le ferry puis le métro à destination de "notre chez nous", où après avoir englouti quelques parts de pizza on ne tarde pas à s'endormir...
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Par quechua1 le 3 Août 2019 à 04:43
A peine levés, on se connecte sur internet pour voir où en est ma valise. Apparemment elle est sensée décoller de Montréal dans la matinée. Arrivée prévue à Toronto vers midi. Initialement, j'avais prévu de quitter tôt Toronto mais nous sommes dimanche et peu de chance qu'ils fassent suivre la valise aujourd'hui à notre prochain hébergement à Niagara. On décide donc de l'attendre avant de quitter Toronto. On part récupérer la voiture de location, on repasse à l'appartement récupérer nos affaires, puis on prend tranquillement notre petit déjeuner au même café que la veille. On prend ensuite la direction de l'aéroport où je me fais confirmer l'heure d'arrivée de la valise. Il ne s'agit pas qu'on patiente pour rien ! Et à l'approche de midi, miracle, elle est là ! On peut enfin reprendre le cours normal du séjour, l'esprit plus zen... Direction donc Niagara où l'on arrive en début d'après-midi. Nous prenons possession de notre chambre et sans perdre plus de temps repartons à pied franchir le Rainbow Bridge, pont reliant le Canada aux Etats-Unis. Nous profitons déjà d'une vue magnifique sur les chutes.
Après avoir rempli les formalités douanières nous pénétrons donc aux USA pour explorer les différentes attractions autour des chutes. Nous commençons par Maid of the Mist. On nous équipe d’une cape bleue – on a tous l’air de schtroumpfs enveloppés dans leur sac poubelle – puis on embarque à bord du bateau qui va nous amener au cœur des chutes.
Et c’est parti pour une séance de brumisateur géant ou plutôt de douche vivifiante collective ! On ressent toute la puissance de l’eau. L’expérience est vraiment sensationnelle.
De retour à quai, avant de quitter nos ponchos, on grimpe les marches pour se rendre au plus près des chutes américaines. Là aussi, douche et sensations garanties. On profite ensuite des tours et terrasses offrant tous des points de vue plus magnifiques les uns que les autres sur les chutes.
L’heure venue, on se dirige alors vers notre seconde attraction : Cave of the Winds. Cette fois-ci, on nous donne un sac plastique pour ranger nos chaussures que l’on remplace par des sandales antidérapantes et on revêt un poncho jaune. L’aventure s’annonce encore plus humide… Un ascenseur nous conduit 35 m plus bas, et au bout d’un long tunnel humide, on se retrouve sur un enchevêtrement de passerelles en bois qui épousent le pied des chutes américaines.
Le fun consiste à s’en approcher le plus possible pour les toucher du doigt ! Difficile de se tenir debout sous le Hurricane Deck : on est complètement trempé mais la sensation est unique !
On marche ensuite jusqu’à Terrapin Point pour être au plus près des chutes canadiennes. On les voit certes de côté mais, là aussi, la force de l’eau est colossale : 2 800 000 litres d’eau par seconde ! Un petit train touristique qui fait le tour du parc nous ramène ensuite à notre point de départ où l’on se fait « harceler » par un écureuil affamé !
Nous revenons côté canadien où l’on tente de trouver un coin calme pour se restaurer. Ici, chaque resto rivalise au niveau de l’ambiance musicale et des décibels… Une fois rassasiés on déambule dans les rues de Niagara Falls aux allures de fête foraine. En effet, les canadiens ont fait de cette ville un mini Las Vegas : enseignes lumineuses gigantesques, grande roue, manèges et autres attractions diverses et variées… Bref, dépaysement garanti !
La nuit tombant, on se dirige vers Table Rock d’où l’on jouit de la meilleure vue, de face, sur les chutes illuminées.
On profite des changements de couleur en attendant le feu d’artifice. Un petit feu dans un site remarquable ! On regagne enfin notre chambre où nous attend un repos bien mérité…
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Par quechua1 le 3 Août 2019 à 16:13
Dans un décor de moquettes épaisses et de boiseries généreuses, nous découvrons une très belle table bien garnie. Notre hôte nous apporte tout d’abord une assiette composée d’omelette, de galette de pommes de terre et de bacon frit. On complète ensuite avec des toasts grillés, fruits frais, muffins accompagnés de jus de fruits et de café. Nous voilà donc armés pour reprendre la route vers notre prochaine destination : Gananoque. 415 km et 4h de route plus tard, nous embarquons à bord d’un bateau pour une croisière de 2h30 à la découverte de la région des Mille-Îles, insolite archipel encombrant le lit du fleuve Saint-Laurent.
Elles sont même plus nombreuses en vérité : 1865 très précisément. Pour faire une île, il faut qu’elle demeure toute l’année hors d’eau et qu’elle compte au moins… deux arbres !
Nombre des Mille-Îles ont été cédées par des tribus indiennes au gouvernement qui les a revendues pour 1 ou 2 $. Les riches sénateurs américains et les hauts fonctionnaires s’y sont fait construire de somptueuses et luxueuses résidences secondaires. Cherchez l’arnaque !
Lors de notre croisière, nous faisons d’ailleurs le tour du Boldt Castle, une énorme demeure inachevée que fit construire le riche propriétaire du Waldorf Astoria de New York pour sa femme.
Nous passons également au-dessus de plusieurs épaves qui reposent au fond de l’eau nous rappelant la dangerosité de ce fleuve gigantesque qu’est le Saint-Laurent.
De retour à quai, il est temps d’aller déposer nos bagages dans notre nouvel hébergement puis l’on retourne en ville à la recherche d’un restaurant. Gananoque est une petite ville et le lundi beaucoup sont fermés ce qui laisse peu de choix. Bref, on entre dans l’un d’eux et on patiente – et le terme est bien choisi – que l’on nous attribue une table. Un couple de Montréalais fait son entrée et patiente à son tour. Le temps passe, on commence « à jaser » avec eux. Si bien que lorsqu’un serveur daigne enfin s’intéresser à nous, nos deux compagnons de fortune nous proposent de faire table commune. Ils sont fort sympathiques, l’occasion de passer une belle soirée ne se refuse pas : on s’installe tous les quatre en terrasse. Les discussions vont bon train, après avoir rapidement évoqué nos parcours respectifs, on échange sur les particularismes franco-canadiens. La sympathie réciproque qui s’est installée amène Dominique et Yvon à réclamer nos coordonnées et à nous inviter chez eux lors de notre futur passage à Montréal et ainsi renouveler cet agréable moment partagé. Après embrassades sur le trottoir, on se quitte dans l’attente de nos prochaines retrouvailles à Montréal. A suivre !
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Par quechua1 le 4 Août 2019 à 13:15
Avant de quitter la région des Mille-Îles, nous empruntons une portion de la route enjambant le Saint-Laurent et reliant le Canada et les Etats-Unis. Le fleuve est tellement large que plusieurs ponts se succèdent. Hier, nous avons passons sous deux d’entre eux en bateau. Aujourd’hui, nous nous arrêtons un peu avant la frontière à une tour d’observation offrant un joli point de vue sur les Mille-Îles. Malheureusement, le temps est couvert et menaçant.
Nous reprenons notre route à destination d’Ottawa, capitale et plus grande ville bilingue du Canada anglophone. Nous posons nos bagages à l’hôtel puis nous nous rendons stationner gratuitement la voiture à Gatineau juste sur l’autre rive de la rivière des Outaouais qui marque la frontière avec le Québec. Là, on visite le musée canadien de l’Histoire. Cet excellent musée présente de très belles expositions en mettant notamment l’accent sur les premiers peuples amérindiens, leur histoire, leur culture, leur diversité, leur art. La galerie principale expose de gigantesques mâts totémiques.
Nous y passons une grande partie de l’après-midi ce qui nous permet de mieux connaître également l’histoire du Canada depuis l’arrivée des premiers européens à nos jours. Vraiment une visite très instructive et complète ! En sortant du musée, nous admirons la vue sur la colline du Parlement à Ottawa.
Nous prenons un bateau taxi électrique qui nous permet de retraverser la rivière des Outaouais et nous dépose au pied de la colline du Parlement et des écluses du canal Rideau. Ce dernier, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco relie Ottawa au port de Kingston sur le lac Ontario en 202 km. Une échelle de huit écluses, manœuvrées à la main, permet de faire la jonction entre le canal Rideau et la rivière des Outaouais : un dénivelé de 24 m franchi en environ 1h30 !
Nous les remontons et passons devant le Fairmont Château Laurier, monumental écrin d’architecture néomédiévale et hôtel de luxe de la chaîne Fairmont. L’un des symboles de la ville, il fut inauguré en 1912 avec quelques mois de retard… car l’essentiel du mobilier qui devait le meubler avait coulé avec le Titanic. Le fantôme du general manager, mort dans le naufrage, hanterait le 5e étage !
Un rapide passage pour prendre en photo le parlement puis on rentre à l’hôtel, histoire de se poser un peu.
Nous ressortons en soirée à la recherche d’un restaurant, puis nous installons sur la pelouse face au parlement dans l’attente du son et lumières. Les tests et préparatifs nous promettent un beau spectacle. Mais c’était sans compter les nuages menaçants au loin. A 30 minutes du début du spectacle, on nous prévient qu’il va commencer et deux minutes plus tard qu’en raison de la météo il est annulé. Heureusement, qu’on a pris quelques photos des essais… Du coup, on se replie à l’hôtel avant l’orage !
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