• 7h30 : Départ de la maison direction Barcelone.

    12h : Notre avion quitte le tarmac et nous conduit à Singapour où nous atterrissons à 7h heure locale (1h du matin en France).

    Nous avons un peu dormi dans l'avion mais pas suffisamment pour être dans une forme olympique. Tant pis, nous partons quand même à l'assaut de Singapour, histoire de profiter de cette escale de 14h...

    Le métro nous amène tout d'abord dans le quartier de Little India : bruyant, coloré et merveilleusement désordonné, royaume des épiceries poussiéreuses et des temples hindous, peuplé de vendeurs d'or et de saris. Nous débutons dans Buffalo Road, rue animée bordée de façades aux couleurs vives, de boutiques de produits indiens, de sanctuaires hindous et d'étals de guirlandes. Les fleurs employées pour ces dernières sont symboliques : le lotus et le jasmin blanc évoquent la pureté, et le souci jaune, la paix.

    En route pour Tahiti...

    Nous faisons ensuite un bref crochet pour admirer l'éblouissante Tan House. Cette maison pourrait bien être le bâtiment le plus coloré de Singapour !

     

    En route pour Tahiti...

    Nous nous glissons ensuite à l'intérieur du marché alimentaire du Tekka Centre où les habitants se disputent les produits les plus frais de la ville. Yaourts, épices, courges amères, poulets à peau noire, viandes halal, poissons... Là aussi, nombreuses sont les odeurs mais pas toujours agréables ! On fuit au second étage où se trouvent une multitude de vendeurs de saris : explosion de couleurs, magnifique ! En sortant du marché, nous poursuivons notre visite par le temple Sri Veeramakaliamman, le plus coloré et animé de Little India, dédié à la féroce déesse Kali, représentée avec un collier de crânes, entrain d'éventrer ses victimes , ou passant des moments plus paisibles en famille, avec ses fils Ganesh et Murugan. La compagne sanguinaire de Shiva a toujours été populaire au Bengale, d'où venaient les ouvriers qui érigèrent le monument en 1881. Nous pénétrons à l'intérieur après avoir abandonné nos chaussures à l'entrée. Beaucoup d'agitation : les uns prient, les autres se recueillent, d'autres mangent les mets confectionnés à l'arrière du temple...

    En route pour Tahiti...

     

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     Nous ressortons et continuons à avancer dans les rues colorées en passant devant la mosquée Abdul Gafoor, la mosquée Malabar Muslim Jama-ath et la mosquée du Sultan. Le contraste entre cette dernière et les gratte-ciel ultra-modernes en arrière-plan est saisissant...

     

    En route pour Tahiti...

    Nous reprenons ensuite le métro, direction Gardens by the Bay. En sortant de la station, le contraste avec le quartier de Little India est là aussi stupéfiant ! L'imposant Marina Bay Sands : complexe hôtelier comportant 2560 chambres, un casino, un musée et un gigantesque centre commercial  surprend par son architecture. Il est formé de trois hôtels de 55 étages, surmontés d'une terrasse d'un hectare possédant la plus longue piscine en altitude du monde, avec un débordement de 146 m.

     

    En route pour Tahiti...

    Notre regard est ensuite attiré par Singapore Flyer, la grande roue de Singapour, haute de 165 m. Enfin, autre lieu de démesure, Gardens By the Bay, jardins botaniques du futur, est un espace fantastique où des biodômes de science-fiction côtoient de "supers-arbres" high tech et des sculptures fantaisistes. Mais chaleur et fatigue nous imposent une pause sieste sur un banc du parc...

    En route pour Tahiti...

     

    Au réveil, on recharge en vitamines dans un snack, puis on part à la découverte de ce lieu incroyable. Nous commençons par le "Flower Dome", gigantesque serre climatisée, reproduisant les climats secs et méditerranéens du monde entier et les nombreuses espèces végétales les peuplant.

    En route pour Tahiti...

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    De magnifiques sculptures en bois ainsi qu'une superbe exposition temporaire d'orchidées complètent cette visite haute en couleurs.

    En route pour Tahiti...

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    Le second dôme, "Cloud Forest", est une serre humide dans laquelle on retrouve le climat tropical tel qu'il existe dans les montagnes entre 1500 et 3000 m d'altitude. L'élément central est une structure de 35 m de haut avec une cascade.

    En route pour Tahiti...

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    En sortant, nous déambulons dans les allées du parc, sous ces gigantesques arbres artificiels et nous dirigeons vers le centre commercial de Marina Bay Sands : temple de la consommation et de la démesure ! Nous n'avons pas compté les nombreuses boutiques sur plusieurs niveaux et n'en avons fait qu'une toute petite partie... Au rez-de-chaussée, elles s'organisent autour de la reproduction d'un Canal de Venise où l'on peut faire un tour en gondole ! Démesuré !

    Nous décidons d'écourter notre visite de Singapour et de rentrer à l'aéroport car la fatigue est de plus en plus présente... L'aéroport est également surprenant et gigantesque. Cinéma, spas, serre aux papillons, hôtel... Nous survolons tout cela et attendons notre avion pour Auckland avec impatience : nos paupières sont lourdes ! A 21h (15h en France), nous embarquons et ne tardons pas à tomber dans les bras de Morphée... C'est donc un peu plus en forme que nous arrivons à Auckland à 11h, 1h du matin heure française. Cela fait 42h que nous sommes partis de la maison ! Notre découverte de la Nouvelle-Zélande se cantonnera donc à son aéroport. De toute façon, il ne fait pas beau et froid... 11°! Nous entamons la dernière étape de notre périple en décollant d'Auckland le dimanche 5 août à 16h pour atterrir à Papeete le samedi 4 août à 23 h !!! Pour ceux qui douteraient encore que la Terre est ronde...

    En route pour Tahiti...

    A l'aéroport, Gaëlle nous accueille avec les traditionnels colliers de fleurs et nous conduit à l'appartement où nous ne tardons pas à nous coucher... Il est minuit et demi, midi et demi en France. Cela fait 55h que nous avons quitté notre lit... Bonne nuit !!!


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  • Après une bonne nuit réparatrice, première journée calme, histoire de nous remettre du voyage et du décalage horaire. Vu que nous sommes arrivés de nuit, nous découvrons à notre lever la magnifique vue sur Moorea depuis notre terrasse.

    Jour 1

    A 13h nous récupérons la voiture de location, faisons quelques courses puis rentrons manger à l'appartement. Tandis que Laurent va faire la sieste, j'en profite pour publier le premier article du blog. Malheureusement, impossible de transférer directement les photos de l'appareil à la tablette... Si j'avais su, j'aurais pris le portable... On cherche une solution mais la seule qui se présente est compliquée et fastidieuse. Pour les photos, patience donc... En fin d'après midi, nous allons à la plage la plus proche. Premier bain, premiers poissons, premier coucher de soleil avec Moorea en toile de fond.

    Jour 1

    Jour 1

    Il est 18h, il fait nuit... Les journées polynésiennes vont nous imposer un autre rythme : 6h - 18h, comme le soleil ! Nous rentrons donc à l'appart où nous ne faisons pas de vieux os...


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  • Ce matin, après une seconde nuit courte, chaude et bruyante (coqs en furie), nous chargeons les valises dans la voiture et quittons l'appartement.

    Jour 2

    Nous visitons Papeete, petite ville dont le principal attrait est son marché. Nous y dégustons un excellent jus de citron et faisons quelques achats pour le pique-nique que nous prenons sur une plage proche de l'aéroport, face à la mer.

    Jour 2

    Nous prenons ensuite l'avion à destination de Moorea où nous atterrissons 7 min plus tard. Là, nous faisons la connaissance de Marc qui nous conduit à notre fare.

    Jour 2

    Une fois installés, nous ne tardons pas à rejoindre la plage juste en face pour nous baigner au milieu des patates de corail et des poissons en attendant le coucher de soleil. Nous rentrons ensuite au fare pour préparer le repas et dormir... encore un peu de sommeil en retard !


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  • Aujourd'hui devait être une journée forte en émotion, mais la  météo n'est pas clémente : obligation d'annuler la sortie baleines... Partie remise... Au moins, l'organisateur est sérieux, il ne cherche pas à faire du fric à tout prix, quitte à ne rien voir ou pire, nous mettre en danger... Ne pouvant reprogrammer avec eux avant notre départ de Moorea, Marc, notre proprio, nous propose un autre prestataire... Rendez-vous avec les baleines après demain, sauf mauvaise météo... Marc, nous propose ensuite de nous amener au petit village, à 5 km. Là, nous prenons un copieux petit-déjeuner puis nous faisons les boutiques ! Attention, ici pas de centre commercial, il s'agit d'une dizaine de boutiques de souvenirs et d'artisanat. Sur les conseils de Marc, nous nous rendons dans l'une d'entre elles qui regorgent de pièces superbes réalisées par des artistes polynésiens. Tikis en bois des Marquises, ou en pierre, ou encore en corail mort... Magnifique ! Nous rentrons ensuite à pied au fare. En début d'après-midi, Marc nous aide à mettre à l'eau le kayak double prêté gracieusement par la pension. Nous partons ensuite à la découverte du lagon, et nous approchons des énormes vagues qui viennent frapper la barrière de corail. Les rouleaux sont impressionnants ! Au retour, arrêt baignade obligatoire pour admirer coraux et poissons. Nous rentrons ensuite manger au fare puis nous couchons tôt. Demain une grosse journée nous attend, donc il faut être en forme...


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  • 7h50 : Notre chauffeur nous récupère devant notre fare et nous conduit au nord de l'île, départ des activités du jour... En chemin, notre bonhomme, qui ne manque pas d'humour, ne tarit pas d'anecdotes sur Moorea et ses occupants. Chaque fois qu'on passe devant une boutique tenue par une de ses nombreuses connaissances, il s'interrompt et lance un "bonjour Sylvie" ou "bonjour Pierrot" comme si la dite Sylvie ou le bien-nommé Pierrot pouvait l'entendre ou même le voir passer depuis l'intérieur de leurs magasins ! Arrivés à destination, on se prépare, le stress commence, en tout cas pour moi, à monter... Notre guide du jour nous briefe sur la machine que nous allons enfourcher : son fonctionnement, les règles de sécurité sur le lagon. Dans notre groupe, nous partageons notre guide avec un couple et leurs deux enfants. A deux par machine, ce sont donc trois scooters de mer qui s'élancent à la suite de celui conduit par notre guide. A l'intérieur du lagon, certains passages sont matérialisés par de grosses balises en béton pour éviter les patates de corail. Il faut donc scrupuleusement respecter la ligne d'écume laissée par le guide et les scooters nous précédant. Nous allons très vite nous rendre compte que c'est plus facile à dire qu'à faire... Vent, mer agitée, dernière position dans la file, nous essuyons les vagues des scooters qui nous précèdent, et au premier chenal, après seulement 5 minutes, une vague nous dévie et nous projette directement sur une balise en béton. Laurent freine mais rien n'y fait, direct dessus... Le guide venait de nous dire qu'une semaine auparavant un touriste qu'il accompagnait avait heurté une de ces balises et que le scooter commençait à couler ! Vérifications faites, cela semble moins grave pour nous. Nous étions à faible vitesse et seul le pare-chocs semble avoir joué son rôle... On continue donc le périple, inutile de vous dire combien je suis rassuré... Se prendre une balise au milieu de l'océan, je finis par croire que scooter et mur m'en veulent ! Enfin, cette fois ce n'est pas moi qui conduisait... Dire que je profite de la première moitié du trajet serait mentir : je m'agrippe à Laurent pour ne pas tomber du scooter et serre tout ce qu'il est possible de serrer dès que nous passons dans un chenal, tout prêt de ces fichues balises ! En fait, aucune ne croisera à nouveau notre route et je vais même commencer à apprécier vitesse et virages sur le lagon moins agité et au fur et à mesure que Laurent maîtrisera davantage l'engin. Lui s'amuse comme un petit fou !

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    Ces sensations ne sont pas les seuls plaisirs de l'excursion. Nous faisons une première halte dans une passe autour de Moorea. Il s'agit d'un "trou" dans la barrière de corail. Jadis, une rivière d'eau douce devait avoir son embouchure ici et a empêché la formation de corail, ce dernier n'aimant pas l'eau douce. Le lagon et l'océan communiquent donc par ces passes ce qui engendrent des courants importants, appréciés par certaines espèces marines. Nous avons la chance d'observer l'une d'entre elles : des dauphins, tout en dormant, remontent à la surface pour respirer, nous offrant un joli spectacle... Nous marquons une seconde pause entre les motus Fareone et Tiahura pour faire du snorkeling au milieu des coraux, des poissons et des raies pastenagues.

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    Nous faisons enfin un dernier arrêt pour caresser les raies armées, entourés par des requins pointes noires. Génial !

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    La dernière partie du voyage nous ramène à notre point de départ : la majestueuse baie d'Opunohu. J'ai beau me concentrer sur ce décor de cinéma - Spielberg y a d'ailleurs séjourné sur son yacht les jours précédents - mes bras tétanisent et j'ai de plus en plus de mal à me cramponner à Laurent pour passer les fortes vagues à l'entrée de la baie. Même si je suis ravi de ma matinée, je ne boude pas mon plaisir de retrouver la terre ferme ! Pour se remettre de nos émotions, on nous offre un ti'punch maison puis on va rapidement pique-niquer car les sensations continuent cet après-midi mais sur quatre roues...

    13h, nous retrouvons Henano, notre guide du matin. En revanche, nos compagnons d’aventure de l'après-midi sont différents. Nous sommes les deux seuls courageux - ou tordus - à enchaîner jet ski et quad dans la même journée !

    Jour 4

    Petit briefing sur le fonctionnement des engins et la colonne de 6 quads s’élance derrière notre guide. Sur le quad nous précédant, une jeune fille seule ne semble vraiment pas à l’aise et très vite rencontre quelques mésaventures sans gravité mais elle s’est fait de belles frayeurs tout au long de la sortie… A plusieurs reprises elle m’a d’ailleurs proposé de conduire son quad, offre que j’ai évidemment déclinée vu ma formidable dextérité à conduire ces engins ! Je préfère rester passager et m'en remets à Laurent.

    Jour 4

    Je prends d’ailleurs beaucoup plus de plaisir que ce matin y compris dans les franchissements plus ou moins humides des rivières. Nous nous enfonçons dans les vallées d’Opunohu et Paopao. Nous traversons des paysages magnifiques. Ici, de nombreuses cultures fruitières et maraîchères au premier rang desquelles l’ananas. Nous passons d’ailleurs par le lycée agricole où nous dégustons les confitures confectionnées sur place : confiture de tiaré (la fleur emblématique de Polynésie), de caramboles, de bananes – vanille et évidemment d’ananas. Un régal !

    Jour 4

    Nous montons jusqu'au belvédère qui nous offre un point de vue panoramique imprenable sur le mont Rotui et, de part et d’autre, les baies d’Opunohu et de Cook. De l’autre côté, on distingue les hautes montagnes qui s'élèvent au centre de l’île et forment le rebord méridional de l’ancien cratère. Nous redescendons par la route de l’ananas, chemin propice à quelques sensations avec le quad. Pour notre dernière étape, nous grimpons jusqu'au mont magique. Adeptes du vertige, fuyez… Mieux ne vaut pas s’écarter du chemin entouré à la fin du parcours par deux à pic impressionnants. Nous terminons l’ascension à pied et là, récompense : vue magnifique sur la baie d’Opunohu et le lagon.

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    Nous redescendons ensuite jusqu’à notre point de départ où nous attendent le ti’punch et notre chauffeur, le même que ce matin : le patron. Bonjour à Sylvie, à Pierrot, nouvelles anecdotes, bref, retour jovial. Une fois débarqués, douchés, je récupère les photos prises par notre guide sur Facebook, et je ne tarde pas à rejoindre Laurent : les corps des grands sportifs que nous sommes nous lâchent… Nous nous endormons rapidement, ravis de notre journée… Il est 20 h !


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