• En ce jour spécial, tout le monde a sorti son panneau Maeva... Au-delà du fait qu'il signifie Bienvenue en tahitien, c'est aussi le nom d'un café dans le marché de Papeete...

     Petite dédicace spéciale pour Maeva...

    C'est même le nom d'un village sur l'île de Huahine où nous sommes passés hier (on a pris du retard dans les articles du blog) !

    Petite dédicace spéciale pour Maeva...

     

    Petite dédicace spéciale pour Maeva...

    Nous te souhaitons un excellent anniversaire et t'envoyons plein de gros bisous depuis la Polynésie !

    Bisous également à Maxou et aux mariés !


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  • A 8h, Marc nous amène au point de départ de notre excursion matinale : l’observation des baleines.

    Jour 5

    Nous commençons par nous arrêter au milieu des raies armées et requins pointes noires, au même endroit que la veille. C’est tellement magique que nous ne boudons pas notre plaisir d’en profiter à nouveau, d’autant que notre guide du jour nous donne bien plus d’informations. Les raies sont tout autour de nous et se laissent toucher. Sur la photo, suivez les traces de doigts : vous sentez ce côté doux et spongieux ?

    Jour 5

    Nous remontons à bord du bateau, passons la barrière de corail, direction le grand large. Laurent, lui, n’en mène pas large… Chacun son tour ! Il faut dire que par endroits la mer est agitée et 3 des passagers, dont Laurent, souffre plus ou moins du mal de mer… Par moment, le bateau coupe les moteurs et on écoute au moyen d’un hydrophone si nous nous approchons des baleines… Il faut une oreille avisée ! Nous ne sommes pas les seuls à les chercher, plusieurs bateaux vont et viennent, scrutant les eaux. Puis soudain, le jet d’eau caractéristique émis par leur souffle trahit leur présence. On s’approche et on peut alors les observer remonter à la surface : malgré leur masse imposante, elles sont gracieuses, majestueuses. Malheureusement, certains bateaux ne respectent pas la législation et s’approchent trop près, voire leur barrent la route, trop pressés de mettre à l’eau les touristes qu’ils transportent ! Ils ne verront rien, car les baleines s’enfoncent et ressortiront bien plus loin… Notre bateau les suit à distance, ce qui nous permet de les observer mais elles avancent vite… Notre bateau essaye de prévoir leur trajectoire et prend de l'avance. Pas de chance, on ne voit rien venir, elles ont dû changer de direction. L’heure avançant, on commence à douter de pouvoir se mettre à l’eau mais c’est le jeu, ce n’est pas une science exacte… Laurent, de toute façon, ne plongera pas : déjà pas rassuré par les grosses bêtes et le grand fond, son mal de mer ne s’arrange pas ! Il n’a qu’une hâte : rejoindre la terre ferme ! Moi, je serais un peu déçu de ne pas nager avec elles mais content tout de même d’en avoir vues. Alors, que notre bateau rebrousse chemin, on voit au loin d’autres bateaux : les baleines approchent droit sur nous. Et là, tout va très vite : le bateau stoppe, masques, palmes, tubas, on se met rapidement à l’eau, en silence. Puis le grand bleu, l’immensité bleue ! On nage pour essayer de se mettre sur leur trajectoire. Du bateau, ils nous crient à droite, à droite… Le guide, nous dit de rester groupés autour de lui, alors je nage tout en scrutant l’océan. Par réflexe, je regarde droit devant moi, mais rien. Et soudain, mes sept compagnons s’agitent, alors je cherche et baisse le regard : elles sont là, à peine dix mètres en-dessous. Elles passent tranquilles, sans s’occuper de nous. Je tiens d’une main l’appareil et profite, sans vraiment réaliser, du spectacle qui s’offre à moi. Les quatre géantes, trois mâles courtisant une femelle, tracent leur route.

    Jour 5

    Je grave en mémoire les images de ce moment aussi fugace qu’exceptionnel. Dans l’eau, c’est l’euphorie autour du guide. On remonte à bord du bateau où je retrouve Laurent. J’ai envie de rire, de pleurer : que la nature est belle ! Même s’il se dit ému et heureux à travers moi, je regrette un peu que Laurent n’ait pas pu partager ce formidable moment avec moi…

    Jour 5

    De retour à quai, à midi, nous récupérons un scooter et rentrons reprendre des forces et nous remettre de nos émotions à notre bungalow. Nous ressortons ensuite pour parcourir les 60 Km du tour de l’île en scooter.

    Jour 5

    Malheureusement, après une quinzaine de km ensoleillés, c’est l’averse. On cherche un arbre pour s’abriter, il n’y a rien d’autre, mais ce n’est pas suffisant : nous sommes trempés. On rentre se changer puis on repart mais de l’autre côté.

    Jour 5

    Jour 5

    En route, on ne manque pas de s'arrêter pour profiter des splendides paysages qui s’offrent à nos yeux.

    Jour 5

    Jour 5

    Moorea, qui signifie lézard jaune, pourrait être le nom de l’une des anciennes familles régnantes.

    Jour 5

    On arrive ensuite là où on avait rebroussé chemin un peu plus tôt dans l'après-midi et on vous le donne en mille : re-averse, re-trempés… On rentre prendre une douche chaude, puis on ressort chercher des pizzas tout à côté du fare. Puis on commence à boucler les valises car demain matin on quitte Moorea… déjà !


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  • A 8h30, Marc nous ramène à l’aéroport d’où nous décollons à 10h30 pour Huahine. 30 minutes plus tard, nous arrivons et attendons désespérément la voiture de location… A l’approche de midi, ce petit aéroport, qui n’accueillera pas d’autres vols avant la fin de l’après-midi, se vide… y compris de son personnel ! On me laisse téléphoner au comptoir d’enregistrement des bagages au loueur de voitures qui me confirme nous avoir oubliés. Il va chercher une solution et me rappelle. Je suis tout seul au comptoir quand le téléphone sonne. Etrange sensation : je m’imagine décrocher le téléphone au comptoir d’enregistrement à Roissy… impensable ! Je décroche, c’est bien lui : un de ses confrères va nous dépanner. Ouf ! En attendant son arrivée, tout le monde dehors : ils ferment l’aéroport à clé… Une fois la voiture récupérée, second souci : le mail envoyé la veille pour confirmer l’heure d’arrivée à l’hébergement est resté sans réponse et Teps, qui est sensé nous accueillir, est injoignable au téléphone. On décide de se rendre sur place. Après s’être fait confirmer par le voisin pizzaiolo que c’est bien là, nous restons tout de même bloqués par le portail en bois électrique interdisant l’accès à ce lotissement privé. Pas de sonnette, pas de réseau : stress et agacement montent… On retourne à Fare, « la capitale », histoire de retrouver du réseau et joindre l’agence principale basée à Tahiti. Par bonheur, nous arrivons à les joindre et à leur tour, ils préviennent Teps. Il était bien sur place mais avec l’aspirateur n’avait pas entendu son portable, il nous attend ! On prend donc possession de notre fare dont la terrasse jouit d’une magnifique vue sur la baie, le lagon et les montagnes environnantes.

    Jour 6

    Après ce début chaotique, nous ressortons pour faire en voiture le tour de l’île nord, Huahine Nui : « grande Huahine ». Nous nous arrêtons au Belvédère d’où nous nous régalons d’un paysage superbe sur les baies en contrebas et Huahine Iti « petite Huahine », l’île sud où nous résidons.

    Jour 6

    Les deux îles sont reliées par un pont, le plus grand de Polynésie : on est pourtant loin du pont de l’île de Ré !

    Jour 6

    Huahine est beaucoup plus sauvage que Moorea. La végétation y est luxuriante et sa côte est très découpée.

    Jour 6

    A l’entrée du village de Faie, nous faisons halte au bord de la rivière où évoluent les célèbres anguilles à yeux bleus de Huahine. Trois jeunes filles qui barbotent dans l’eau nous appellent et nous font découvrir ces monstres impressionnants.

    Jour 6

    Merci les filles pour la visite guidée !

    Jour 6

    Un peu plus loin, la route longe un étroit chenal où sont installés des parcs à poissons. Disposés en forme de V, construits avec des blocs de coraux, ils sont facilement repérables grâce aux petites cabanes où prennent placent les pêcheurs. Ces parcs, qui ont plusieurs siècles d’existence, sont encore utilisés de nos jours pour piéger les poissons.

    Jour 6

    Nous nous arrêtons ensuite sur le site de l’ancien hôtel Sofitel. Bordé par une jolie plage corallienne, tout y a été laissé à l’abandon. Dommage, l’endroit est splendide…

    Jour 6

    Jour 6

    Jour 6

    En continuant notre tour de l’île, nous découvrons ensuite le marae Manunu, construction massive de 2m de haut, 40m de long et 7m de large. Il s’agit d’un lieu de culte où étaient honorés plusieurs dieux : Tane, dieu de la guerre et de la pêche propre à Huahine et Oro, comme dans le reste de l’archipel. Raiti, le dernier grand prêtre de Huahine fut inhumé ici en 1915.

    Jour 6

    Tout près, le village de Maeva regorge aussi de vestiges archéologiques mais le musée fermant à 16h, nous nous contentons des marae visibles au bord du rivage du lac. Notre tour s’achève à Fare où nous pouvons contempler depuis le quai la femme enceinte couchée. Parcourez la photo suivante de droite à gauche : le visage, la poitrine et le ventre rond...

    Jour 6

    Nous faisons ensuite les courses pour le séjour : nous rendons la voiture demain et notre hébergement est éloigné de tout… On rentre ensuite terminer la soirée tranquilles à notre fare.

    Jour 6


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  • Ce matin, après un copieux petit déjeuner, nous partons faire le tour de l'île sud, Huahine Iti. Pas si petite que cela, 28,8 km nous attendent à vélo.

    Jour 7

    Jour 7

    La route longe la côte échancrée et est ponctuée de montées et descentes.

    Jour 7

    Jour 7

    Nous marquons de nombreuses pauses pour prendre des photos et nous reposer.

    Jour 7

    Jour 7

    Nous nous arrêtons notamment au marae Anini et à la plage du même nom.

    Jour 7

    A midi, à mi-chemin, nous déjeunons chez Tara, en bord de lagon. Accueil sympa, cadre magnifique et plats frais et goûteux.

    Jour 7

    Jour 7

    Batteries rechargées, nous repartons et nous arrêtons un peu plus loin sur une plage.

    Jour 7

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    Laurent lit à l'ombre d'un arbre tandis que je pars cueillir quelques fleurs, ramasser quelques coquillages et noix de coco pour réaliser la future page d'accueil "Huahine" du film de notre séjour.

    Jour 7

    Nous continuons notre périple. La fatigue commence à se faire sentir mais les jambes tiennent le coup. En revanche, la selle n'est pas confortable et on a de plus en plus de mal à rester assis sur les vélos...

    Jour 7

    Un petit crochet jusqu'au village d'Haapu où nous profitons de la vue magnifique sur la baie. Puis on entame la plus grosse ascension de notre parcours... à pied ! Le point positif, c'est qu'après on aura une belle descente...

    Jour 7

    Laurent ne tenant plus sur son vélo, il décide de terminer à pied tandis que je continue à mon rythme.

    Jour 7

    En l'attendant devant le portail de la résidence, je lui organise une arrivée digne du Tour de France !

    Jour 7

    On rentre finir la soirée au fare, devant un film... enfin Laurent, car au bout de 15 minutes, c'est l'écran de la tablette qui me regarde dormir !


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  • Aujourd'hui, c'est dimanche : repos ou presque... Réveillé à 5h30, je sors discrètement et prend un peu de hauteur au-dessus de notre fare pour assister au lever du soleil. Le ciel est très nuageux mais je profite tout de même de belles couleurs.

    Jour 8

    Jour 8

    Laurent réveillé, nous prenons le petit-déjeuner en terrasse et restons tranquille à la maison : j'en profite pour mettre des photos sur le blog. Autour de midi nous préparons les sacs : pique-nique, hamacs, masques et tubas puis nous embarquons à bord des kayaks de la pension. Direction le motu juste en face. Malheureusement, nous le longeons sur plusieurs km sans trouver de plage. Les rares coins sympas sont rattachés à des habitations privées. Au bout d'une heure, la fatigue et la faim se font sentir... On trouve enfin notre bonheur. On s'installe, on sort le pique-nique, et là, l'enfer ! Nous sommes la proie de dizaines de moustiques voraces. Nous nous étions imaginés passer l'après-midi ici, les hamacs tendus entre deux cocotiers... On ne peut même pas pique-niquer tant c'est infernal. Nous repartons en kayak et c'est seulement à une bonne dizaine de mètres du rivage qu'on parvient à se débarrasser de ces maudites bestioles. On décide alors de rentrer au fare. Poussés par le courant, le retour est un peu plus rapide. Du coup, c'est farniente au fare ! On met à jour le blog, on lit, on flemmarde... En soirée, on rassemble nos affaires, demain Teps vient nous chercher à 5h et nous conduire à l'aéroport à destination de Raiatea.


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