• Nous serons bientôt en Grèce... Plus précisément, nous nous mettrons au régime crétois du 22/07/2013 au 04/08/2013 puis nous découvrirons Santorin du 04/08/2013 au 08/08/2013.

    Crète

    A bientôt, donc, pour la suite de nos aventures !Santorin

     

     

     


    2 commentaires
  • Et bien voilà, nous venons de poser nos valises à Héraklion et avons pris possession de notre chambre avec vue sur la mer et un fort vénitien. Le vol s'est bien passé, un peu fatiguant mais nous a permis notamment de survoler Venise et la Croatie : souvenirs, souvenirs !

    Bien qu'un peu fatigués, nous sommes quand même ressortis en ville pour profiter de l'animation, et puis manger un morceau. Il faut dire que les Crétois ne se mettent pas à table avant 22 h ! Nous ne nous attardons pas et rentrons reprendre des forces à l'hôtel pour demain. Ici, il est minuit, donc en France, il est 23 h...

    Bonne nuit !


    1 commentaire
  • Vue d'Héraklion des remparts

    Après un copieux petit-déjeuner, nous partons nous perdre dans les rues d'Héraklion. Rebâtie à la hâte au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour effacer au plus vite les stigmates des bombardements massifs qu'elle avait subits, Héraklion n'a guère de cachet. Malgré tout, subsistent quelques traces de sa splendeur et puissance passées : le fort Fort vénitienVénitien, datant du XVIième siècle qui leur a notamment permis de retenir les Turcs durant un siège de 21 ans ! Nous avons également apprécié les arsenaux où les Vénitiens construisaient ou réparaient leurs bateaux. Beaucoup d'édifices religieux jalonnent les rues. Plusieurs ont changé de confession au rythmeAncienne armurerie vénitienne des différentes dominations : byzantine, vénitienne, turc, arabe, orthodoxe... La visite du musée historique nous permet d'avoir un regard plus aiguisé sur l'histoire de la Crète. Nous Fontaine vénitienne Morosinicontinuons la visite par les imposants remparts qui entourent encore la vieille ville et nous arrêtons déjeuner dans un petit resto indiqué par Lonely planet. Nous entrons sans grande conviction car il n'y a personne sur la terrasse. Il est pourtant 13h30... Finalement, l'accueil Cathédrale Agios Minasest chaleureux et le repas copieux et délicieux ! Les crétois déjeunent à 14h mais nous étions les seuls clients ! Les quelques mots grecs que nous avons réussi à apprendre ont produit leur effet : au moment du café, le patron nous offre une part de gâteau et du raki, le digestif local. Impossible de vexer notre hôte, alors ... c'est fort !!!

    Ensuite, nous visitons le musée archéologique. Nous sommes un peu déçus car le musée est toujours en travaux (fin prévue en 2009 sur le guide !) et seulement 400 artéfacts sur les 15000 que possède le Musée archéologiquemusée sont accessibles. Il s'agit cependant des plus belles pièces trouvées sur les différents sites crétois et donnent un bel aperçu de ces civilisations disparues et pourtant très évoluées.

    Après un bref passage à l'hôtel pour récupérer eau fraîche, casquette et écran total, nous repartons, en bus, pour explorer le palais de Cnossos. C'est un vrai labyrinthe de ruines dont l'architecte n'est autre Cnossosque Dédale. Le roi Minos voulait y enfermer le Minotaure, homme à tête de taureau qui se nourrissait de chair humaine. Tous les neuf ans, les Crétois devaient livrer 7 garçons et 7 filles pour satisfaire son appétit. Thésée, après avoir séduit Ariane, la fille de Minos, dont il obtint le fameux fil qui lui permit de retrouver son chemin dans le labyrinthe, réussit à tuer le Minotaure et sortit du palais en vainqueur... Le site est véritablement un dédale de ruines qui laissent imaginer le faste et la splendeur du palais. Nous Cnossosregrettons toutefois certaines restaurations malheureuses, voire exagérées, faites par l'anglais Arthur  Evans qui a mis au jour le palais en 1900.

    Nous rentrons à l'hôtel profiter d'une bonne douche fraîche et se reposer avant l'heure du dîner. Finalement, l'heure tardive du repas permet de profiter de l'animation festive et d'une température plus agréable.

    Vue depuis notre chambreVue depuis notre chambre


    6 commentaires
  • Plateau de NidaLevés tôt, nous récupérons la voiture et quittons Héraklion, destination La Canée, à l’ouest de l’île. Sur la route de nombreuses haltes sont prévues. Première pause sur le plateau de Nida, au pied du Mont Psiloritis, point culminant de l’île (2 456 m). Puis nous traversons plusieurs villages reculés où l’ambiance un peu mafieuse ne nous incite pas à nous arrêter. Selon le guide, les hommes ont la mitraillette ou le pistolet facile, notamment lors des mariages. Règlements de compte, trafics d’armes et de drogue sont encore monnaie courante dans la région. Les panneaux de signalisation criblés d’impacts sont la preuve que l’on pénètre dans un pays Elefthernamontagneux doté de ses propres lois… Nous passons donc rapidement notre chemin, enfin, aussi vite que le permet la route très sinueuse !

    Plus loin, nous improvisons un pique-nique à l’ombre des oliviers. Certains ont des troncs énormes, attestant de leur âge séculaire. Un peu plus loin, le village de Margarites est plutôt désert. C’est l’heure de la sieste ! Il Elefthernas’agit d’un village de potiers, regroupant plus de 20 ateliers de céramique. Après avoir visité la boutique d’un des rares courageux à cette heure-là, nous reprenons la voiture pour quelques kilomètres seulement et nous arrêtons à Eleftherna. Les vestiges de cette ancienne cité sont perchés dans un site spectaculaire, entre deux gorges. Construite par les Doriens au VIIIième siècle av JC, la cité devint un important foyer de peuplement. Le soleil est à son zénith, mais nous affrontons tout de même la chaleur et descendons jusqu’au site délaissé par  les archéologues, occupés sur un autre site dans la vallée. Nous sommes seuls et marchons sur ces ruines à ciel ouvert. Nous avons l’impression d’être nous-mêmes archéologues et de redécouvrir les traces de cette ancienne civilisation ! Malgré la température, nous ne regrettons vraiment pas la visite de ce site, autrement plus authentique que Cnossos…Monastère d'Arkadi

    Etape suivante : le monastère d’Arkadi. Avant d’entrer, nous nous désaltérons sur une superbe terrasse surplombant la verte vallée d’Arkadi. Sur un beau paysage montagneux, le monastère cache notamment une église vénitienne de 1587 à la façade Renaissance richement décorée. En 1866, le monastère a été le théâtre d’un Monastère d'Arkadidrame : des centaines d’hommes, de femmes, et d’enfants, venus s’y réfugier pour échapper à 2000 soldats Turcs, préférèrent mettre le feu à un stock de poudre à canon plutôt que de se rendre. L’explosion tua tout le monde, Turcs inclus, à l’exception d’une petite fille qui vécut jusqu’à un âge avancé dans un village voisin. Outre l’atmosphère paisible qui baigne ce lieu, le monastère est magnifiquement paysagé.Monastère d'Arkadi

    Nous reprenons notre route vers La Canée, mais nous arrêtons une dernière fois pour visiter la Forteresse de Rethymnonpittoresque ville de Rethymnon avec son charmant port vénitien et son ravissant quartier turc-vénitien, dédale de ruelles bordées d’auvents fleuris, de maisons aux gracieux balcons de bois et de monuments au décor vénitien. Plusieurs minarets ajoutent une touche orientale. Nous arrivonsForteresse de Rethymnon à La Canée en début de soirée, où nous prenons possession de notre studio avec vue sur mer !

    Port vénitien de Rethymnon

    votre commentaire
  • La Canée

    Eglise Agios NikolaosAprès la riche journée d’hier, nous nous accordons une petite grasse matinée ! Puis, nous partons visiter la ville de La Canée, ou Hania, ou Chania , ou Xania… Des vestiges de murs vénitiens enserrent toujours le dédale des jolies rues de la vieille ville qui mènent au port pittoresque. Les demeures vénitiennes Boutique à La Canéerestaurées ont été transformées en restaurants, cafés, hôtels de charmes et pensions attrayantes. L’ancienne mosquée, sur le port, et les bâtiments en bois de style ottoman qui parsèment la vieille ville rappellent l’occupation turque. Déchirée par la guerre, La Canée possède peu de monuments imposants, mais arbore ses cicatrices avec fierté et conserve l’exotisme des villes partagées entre l’Orient et l’Occident.

    Cathédrale orthodoxe

    Sentier vers la plage de BalosNous rentrons déjeuner au studio. Puis, après avoir succombé à la tradition locale – à savoir une petite sieste – nous partons vers le cap Tigani, point le plus au nord-ouest de l’île. Notre objectif est la plage de Balos. Une longue, très longue, piste cahoteuse menant à un parking, offre une vue spectaculaire sur le littoral et la presqu’île de Rodopos. Ensuite, on descend au pied des falaises : 30 bonnes minutes de marche, il nous en faudra 45 pour remonter ! Là, nous attend une plage de sable idyllique, baignée par des eaux turquoisesChèvres suicidaires et dominée par deux petites îles : Agria Gramvoussa (sauvage) et Imeri Gramvoussa (apprivoisée). C’est la fin de l’après-midi et beaucoup de touristes s’en vont, nous laissant profiter, seuls, ou presque, de ces eaux délicieuses...

    Plage de Balos

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique