• PyrgosNous démarrons la journée par la visite du village de Pyrgos. Très typique, avec ses ruelles pentues, ses nombreuses églises – il y en a 352 sur  l’île - et ses boutiques d’artisanat, nous sommes surpris d’être les seuls touristes à se perdre dans les petites ruelles. Ici, pas de voiture, donc les charges lourdes sont Pyrgosacheminées à dos d’âne. En fait, il est relativement tôt et en rejoignant la voiture nous croisons de nombreux cars qui amènent les hordes de touristes.

    Chargé comme une bourrique

    Nous repartons vite et poursuivons la route qui grimpe au sommet le plus élevé de l’île où deux moines ont construit, en 1711, le monastère du Prophète Elia. Le monastère est fermé donc nous nous contentons de la boutique où nous goûtons quelques spécialités locales. Nous profitons de la vue sur l’île puis redescendons au parking car les bus bondés de touristes nous rattrapent !

    FiraDirection la capitale de l’île : Fira. Elle se trouve en surplomb, juste au bord de la Caldeira à 260 mètres environ au-dessus du niveau de la mer et offre une vue extraordinaire du volcan submergé et des îles en face. Toutes ces maisons blanches, certaines avec piscine, à flanc de falaise, sont vraiment spectaculaires ! Nous explorons les nombreuses rues bordées de cafés, restaurants, boutiques d’art et Firasouvenirs divers. Nous réservons l’excursion sur la Caldeira pour le lendemain et rentrons à l’appartement nous reposer et nous rafraîchir. En soirée, nous ressortons dîner dans une petite taverne toute proche. Nous sommes éloignés des villes les plus touristiques et nous avons donc le restaurant pour nous tout seul ! Une fois de plus le repas est délicieux et copieux… trop copieux ! Obligation de faire une marche digestive dans les rues pentues du petit village d’Akrotiri avant de se coucher…


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  • Descente au vieux port de FiraAprès un copieux petit-déjeuner, nous retournons à Fira où nous garons la voiture à l’entrée de la ville. De là, commence une marche sportive ! 15 minutes pour rejoindre le centre-ville, puis nous descendons les 587 larges marches jusqu’au vieux port. Nous croisons de nombreux touristes amenés par d’énormes bateaux de croisière. La plupart montent en téléphérique ou sur le dos des dizaines d’ânes et autres équidés qui attendent leur fardeau en plein soleil. Nous avons pitié d’eux (les ânes) et continuons notre descente à pied. Nous sommes plus qu’à l’heure et attendons notre caïque, bateau traditionnel, en nous remettant de notre descente à l’ombre ! Nous voyons plusieurs bateaux partir tellement chargés que certains voyageurs sont debout et nous commençons à nous inquiéter pour notre propre traversée jusqu’au volcan… Enfin notre bateau, Le Poséidon, arrive. Nous nous empressons pour être parmi les premiers à embarquer et ainsi trouver une place assise à l’ombre. Confortablement installés, nous attendons le départ. A peine 10 minutes plus tard, nous partons et réalisons que nous avons beaucoup de chance : très peu de monde à bord !

    Premier arrêt : l’îlot de Néa Kaméni. Nous suivons notre guide pour une marche d’1h30 sur le volcan dont la dernièreVolcan sur Néa Kaméni éruption date de 1950. L’endroit est un désert de roches. Les seules indications d’activités sont les gaz chauds qui s’échappent des fumerolles des cratères centraux et les sources chaudes qui émergent en différents points des côtes. Le guide marche vite, met en scène l’histoire de Santorin à l’aide des Volcan sur Néa Kaménipierres volcaniques qu’il ramasse et de sa bouteille d’eau, et il parle… beaucoup… en anglais ! Très intéressant mais pas facile à suivre ! La visite se fait au pas de charge et on regrette un peu de ne pas avoir le temps de profiter davantage de la vue…

    Second arrêt : les sources d’eau chaude. Pour éviter d’être trop chargés (on a déjà chacun une bouteille d’eau plus le pique-nique), nous n’avons pas pris nos serviettes et maillots. Après coup, je le regrette un peu… Nous restons donc à bord du bateau d’où nous regardons quelques courageux plonger dans l’eau profonde, bleue sombre et froide puis nager jusqu’aux Sources d'eau chaudeeaux plus chaudes, marrons et dangereuses pour les maillots ! En effet, le guide nous prévient que certains tissus, blancs notamment, peuvent déteindre et que s’ils comportent des parties métalliques, celles-ci  peuvent s’oxyder… Finalement, tout le monde rentre sain et sauf !

    Vue depuis ThirasaTroisième arrêt : l’île de Thirasa. 1h30 de temps libre : restaurant pour certains, baignade pour d’autres, nous, nous optons pour grimper jusqu’au village principal. Il est 13h45 et la montée, constituée de 145 marches, est en plein soleil… 20 minutes plus tard, nous sommes au sommet. La vue est belle, le village typique mais minuscule et l’ombre est rare. Après 5 minutes de récupération, nous dénichons un petit coin à l’ombre et  un peu à l’écart où nous sortons le pique-nique. Une mimine qui faisait la sieste vient chercher quelques câlins. Tout comme en Crète, il y a beaucoup de chats à Santorin. Mais notre invitée n’est pas craintive et à force de gros Thirasaronrons, nous lui cédons un de nos sandwichs, au demeurant peu fameux… Nous ne nous attardons pas car nous devons être de retour au bateau à 15h10 et il nous faut redescendre les 145 marches. Le bateau klaxonne, signalant le départ, et nous sommes à bord ! Ce n’est pas le cas de tous les passagers. Des sacs et chaussures n’ont pas retrouvé leurs propriétaires qui devront prendre le bateau suivant...

    OiaQuatrième arrêt : le port de Oia. Deux options : descendre là et monter en ville d’où il faut prendre le bus ou un taxi pour revenir à Fira, ou bien rester sur le bateau qui nous ramène à bon port. Ayant prévu de visiter Oia le lendemain, nous choisissons cette dernière option. Arrivés au vieux port de Fira, nous faisons nos feignasses et prenons le téléphérique. Nous avons eu notre lot de marches pour aujourd’hui ! Une petite glace et un jus d’orange fraîchement pressé nous redonnent les forces nécessaires pour rentrer se rafraîchir…


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  • La plage RougeBien décidés à profiter de notre dernière journée à Santorin, nous partons tôt, à l’assaut de la Red Beach. La Plage Rouge borde une vaste baie au sud de l’île dominée par une montagne de roche volcanique rouge  rongée par l’érosion et les éboulements. Les différents tons de rouge contrastent avec le bleu cristallin desLa plage Rouge eaux. Une fois de plus, nous avons de la chance… Vue l’heure matinale, nous sommes presque seuls sur la plage. Une heure plus tard, ce n’est plus le cas ! Nous quittons donc les lieux et partons à l’opposé, à l’extrémité nord de l’île : Oia. Ce magnifique village surplombe la Caldeira et Oiaest notamment connu pour les splendides vues qu’il offre sur le coucher de soleil. Ce n’est que l’heure du déjeuner mais les rues sont déjà bondées ! Difficile de profiter des nombreuses boutiques et galeries d’art. Nous quittons donc, à regret, ce charmant village et décidons de ne pas y revenir ce soir pour le coucher de soleil car la foule promet d’y être encore plus nombreuse ! Oia

    Oia

    FiraNous retournons déjeuner à l’appartement et faire une petite sieste puis rejoignons Fira où nous flânons à nouveau parmi les boutiques. Ensuite, nous nous rendons à Imerovigli, situé au centre de La Caldeira, sur le point le plus élevé. Nous nous attablons à la terrasse d’un restaurant d’où la vue sur la Caldeira estImerovigli magnifique et profitons, tout en dînant, de notre dernier coucher de soleil sur Santorin.Imerovigli

    Imerovigli

    Demain jeudi, l’avion nous ramènera à Milan où nous passerons la nuit avant de rejoindre la France vendredi. Et oui, c’est fini, mais on a bien profité de ces quelques jours au soleil et nous gardons en tête de magnifiques images…


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