• Gorges de Samaria

    Levés à 5h du matin, nous prenons un bus à La Canée qui nous conduit à l’entrée des Gorges de Samaria, où nous pénétrons à 7h45. Nous sommes parmi les premiers ce qui nous permettra d’éviter la foule de touristes et d’effectuer la randonnée avant les grosses chaleurs de l’après-midi…  Voilà, c’est parti pourGorges de Samaria une descente de 16 km à la découverte de ces gorges splendides qui comptent parmi les plus longues d’Europe. Leur largeur varie de 150 m à 3 m et leurs parois verticales culminent à 500 m. Après 45 minutes de descente sur un chemin rocailleux, Pascal teste la robustesse de sa cheville gauche ! Plus de peur que de mal, la rando se poursuit au gré des pauses photos, pique-nique et fontaines où l’on refait le plein d’eau fraîche ! Le paysage est magnifique, les gorges, à l’endroit le plus étroit, sont vraiment très impressionnantes : il s’agit des portes de l’Enfer… Les gorges débouchent sur un petit village, Agia Rouméli, dont l’accès se fait uniquement par bateau. Nous y arrivons vers 13 h. Ticket Gorges de Samariade bateau en poche, il nous faut patienter jusqu’à l’embarquement, à 17h30. Nous dégotons donc un petit endroit tranquille, à l’ombre – c’est un grand mot – des pins, tout près de la mer de Lybie. L’eau est belle et bonne mais le soleil est vraiment trop agressif. Donc, sieste !

    Gorges de SamariaGorges de Samaria

    Le bateau nous conduit, ensuite, à Hora Sfakion en longeant la côte. Le trajet dure une heure et permet de profiter de beaux paysages. Il s’arrête brièvement dans le village de Loutro, un autre petit village de pêcheurs, lui aussi uniquement accessible en bateau ou à pied. De Hora Sfakion, nous regagnons La Canée après 1h30 de bus. Quel périple ! Mais, ce n’est pas fini… Le matin, nous avions garé notre voiture près des remparts. Nous avions bien fait attention à ne pas stationner à un endroit interdit. Mais nous sommes vendredi et une manifestation, type salon de l’agriculture, se déroule justement le long des remparts. Plus de voiture ! Heureusement, la présence d’officiels justifie la mobilisation de nombreux policiers. Je choisis une policière qui m’a l’air plutôt sympathique et m’embarque à lui expliquer, dans mon anglais approximatif, la situation. Elle me demande le numéro ou papier de la voiture. Mais évidemment, on n’avait pas appris le numéro et les papiers étaient restés à l’intérieur ! Laurent, pris d’un éclair de génie, se souvient que sur les clés, il y a le numéro. Village de LoutroFinalement, en téléphonant à son collègue, la policière nous apprend que la voiture a été déplacée un peu plus loin sur un parking gratuit… OUF !!! Inutile de dire qu’on est rentré vite fait au studio manger et dormir…Coucher de soleil sur La Canée


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  • Après la rude journée d’hier, aujourd’hui, c’est repos ! D’autant que les grands sportifs que nous sommes gardons quelques traces de notre périple…  Donc grasse matinée, courses, déjeuner au studio, sieste. J’en profite pour récupérer internet et mettre en ligne les jours précédents. Puis, dans l’après-midi, nous retournons profiter du charme de La Canée. C’est l’occasion de se perdre à nouveau dans les nombreuses petites ruelles jalonnées de boutiques d’artisanat et de se laisser tenter par l’achat de quelques souvenirs. Nous dînons dans un resto recommandé par le guide dans une petite rue paisible de la vieille ville puis retournons sur le port vénitien admirer les illuminations et se mêler à l’animation de ce samedi soir. Revigorés, nous nous promenons jusqu’au phare vénitien, d’où la vue sur le port est très belle. 3 kilomètres aller-retour tout de même, il faut bien entretenir nos courbatures !

    Port vénitien de La Canée

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    Elafonissi

    Objectif d’aujourd’hui : l’île d’Elafonissi à la pointe sud de la côte ouest. Reliée à la côte par une bande de sable peu profonde Elafonissiqu’on emprunte à pied en s’immergeant jusqu’en haut des cuisses, l’ensemble forme un lagon assez étonnant, Elafonissiaux eaux turquoises et aux belles langues de sable blond et rose. L’endroit est forcément très fréquenté mais on trouve un petit coin isolé, à l’ombre d’un tamaris. L’eau est peu profonde et chaude et on en profite ! Seul bémol : un peu trop de vent… 

    Côte ouest On revient par la route côtière qui serpente autour des falaises et chaque virage dévoile un paysage éblouissant. Nous nous arrêtons un instant pour admirer le coucher de soleil sur la magnifique plage de Côte ouestFalassarna.

     

     

    Coucher de soleil à Falassarna

    FalassarnaCoucher de soleil à Falassarna

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  • Pavement romain à ArgyroupoliCe matin, nous bouclons les valises car nous quittons l’ouest de l’île pour revenir au centre, au sud d’Héraklion. Nous faisons une halte peu après notre départ dans le petit village d’Argyroupoli, qui possède une sorte de système de climatisation naturelle. Au pied de ce village se déversent plusieurs torrents de montagne qui maintiennent la température à un niveau nettement moins élevé que sur la côte. S’écoulant par des aqueducs, ruisselant le long des murs, s’infiltrant entre les pierres et jaillissant par des robinets extérieurs, cette eau fraîche et abondante est omniprésente. Les châtaigniers et les platanes de haute taille et la végétation luxuriante créent un lieu ombragé et tranquille parmi les cascades et les fontaines intégrées à toutes les Tombes romainestavernes du village. Le maire, propriétaire d’une boutique de produits de beauté à base d’avocat, nous donne un plan et des explications sur les différents sites à visiter. Argyroupoli est bâtie sur les ruines de l’ancienne cité de Lappa dont subsitent quelques traces : notamment un pavement romain en mosaïque du 1er siècle av JC et une nécropole romaine regroupant des centaines de tombes creusées dans la falaise. Un peu plus loin, un platane serait vieux de 2000 ans ! Malgré le plan, les sites sont très mal indiqués et c’est un Platane vieux de 2000 ansvéritable jeu de piste… Sous le soleil, on fatigue un peu et nous  partons sans avoir réussi à dénicher tous les lieux remarquables du village !

    Nous poursuivons notre route et nous arrêtons déjeuner à Spili où une fontaine vénitienne est ornée de 19 têtes de lions. Au menu, salade grecque, salade d’aubergines et moussaka…Fontaine vénitienne à Spili

    Puis, en début d’après-midi, nous empruntons une petite route qui traverse la vallée d’Amari. Le paysage Phaistosest dominé par les oliviers, les amandiers et les cerisiers et parsemé d’églises byzantines. Nous arrivons sur le petit site minoen d’Agia Triada que nous visitons rapidement car  le soleil est à son zénith… Non loin, nous restons davantage, malgré la chaleur, sur le site de Phaistos, Phaistosseconde plus importante cité palatiale de la Crète minoenne. Avec une vue superbe sur la plaine de Messara et le mont Psiloritis, Phaistos jouit de l’emplacement le plus fantastique de tous les Phaistossites minoens.

    Plaine de Messara

    Nous rejoignons ensuite Matala qui était jadis la destination hippie la plus réputée de Crète ! Notre intérêt réside uniquement dans les dizaines de grottes creusées dans la paroi rocheuse habitées depuis des siècles. Au 1er siècle, les grottes étaient des tombes romaines taillées dans le grès. Puis certaines Nécropole romaine à Matalafurent habitées. Fenêtres, portes et lits ont été sculptés dans la pierre. Nous ne nous attardons pas car la visite est devenue payante et la fatigue commence à se faire sentir… Nous faisons une dernière courte pause sur la plage de Kommos où des fouilles archéologiques sont encore en cours. Kommos aurait été le port de Phaistos…

    Enfin, nous prenons possession de notre chambre dans un petit hôtel familial et traditionnel crétois au cœur de Zaros, un village authentique de montagne. L’accueil est chaleureux. La maîtresse de maison nous indique une taverne, tenue par sa famille,  où reprendre des forces. L’adresse est également fortement recommandée sur le lonely planet. Et on comprend pourquoi ! Ici, pas de cartes. Tout est fait maison avec des produits frais. Concept original : pour 12 € par personne, on a droit à une salade grecque , aux 5 plats du jour, un dessert et du vin ! Copieux et délicieux, cela nous a permis de découvrir 5 spécialités crétoises différentes ! On se couche repus…


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  • Un petit olivierEn sortant du resto la veille, nous nous réjouissions de la belle nuit que nous allions passer. En effet, le village est au milieu des montagnes et la température est redevenue agréable (27°). D’ailleurs, nous n’avons pas pris la climatisation, pensant dormir fenêtres ouvertes pour profiter de la fraîcheur. Malheureusement, s’il a fait frais sur le balcon, la température a eu beaucoup de mal à descendre dans la chambre. De plus, pour un petit village de montagne, Zaros est loin d’être calme ! Véhicules bruyants, crétois qui refont le monde au café, chiens qui aboient, combats de coqs, chèvres qui bêlent … Bref, la nuit n’a pas été celle que l’on escomptait ! Après une douche régénératrice, nous descendons pour le petit déjeuner. Et là, heureuse surprise ! Notre hôte a préparé une foule de petites tartes sucrées et salées typiquement crétoises. Un délice ! Et comme il est impossible de tout manger, un petit sachet nous est remis pour emporter les restes ! Nous ne nous sommes pas fait prier, notre pique-nique était tout Basilique Agios Titos Gortynetrouvé…

    Nous quittons Zaros et rejoignons la côte est de la Crète, Sitia. Mais en route, après seulement quelques kilomètres, nous nous arrêtons à Gortyne, une autre cité, rivale de Cnossos et Phaistos. Le site est très Odéon Gortyneétendu, plus de 20 hectares, et comme d’habitude, mal indiqué. Nous trouvons quand même l’essentiel, notamment, la basilique Agios Titos, l’odéon où se jouaient les spectacles et dominé par un bâtiment moderne à arcades protégeant « les lois de Gortyne ». Ce long texte rédigé en dialecte dorien autour deLois de Gortyne 500 av JC est le plus ancien code législatif européen. Les préoccupations des anciens crétois étaient identiques à celles d’aujourd’hui : mariages, divorces, transferts de biens, héritages, Odéonadoption et criminalité.

    Gortyne

    Nous arrivons à Sitia en début d’après-midi où nous investissons notre nouvel appartement. Grand luxe, tout y est : espace, équipement, climatisation, vue sur mer, propre et décoré avec goût. On devrait passer 5 jours comme des coqs en pâte ! Un petit village perchéCerise sur le gâteau, nous avons juste à traverser la rue pour se baigner ou faire une longue balade jusqu’au centre-ville. Nous optons pour cette dernière option puis rentrons dîner à la maison !


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