• Un copieux petit-déjeuner, un soleil radieux, il n'est pas encore 8h quand nous enfourchons les vélos pour nous rendre au point de départ de la piste menant au sommet de la montagne qui, du haut de ses 250 m, surplombe le village. Nous laissons les vélos au pied de la piste qui semble monter en pente douce.

    Jour 19

    Mais rapidement, la piste fait place à un chemin minuscule, mal indiqué, et très pentu. Il fait déjà très chaud, la montée n'est pas aussi facile qu'indiqué dans le guide ! Au bout d'une vingtaine de minutes, je ne trouve plus mon souffle...

    Jour 19

    Heureusement, le chemin est souvent ombragé, ce qui permet de faire des pauses. Après avoir repris mes esprits, je me sens d'attaque pour repartir à l'assaut de ce sommet mais on ralentit le rythme...

    Jour 19

    La montée nous paraît interminable. Vers la fin, nous sommes censés trouver des cordes pour nous aider à grimper les derniers mètres escarpés. On monte, on monte, toujours pas de cordes. On en vient à douter dêtre sur le bon chemin. On s'obstine un peu et miracle : la corde ! Effectivement, on termine en escalade : amis du vertige s'abstenir... Epuisés, trempés, on se pose sur la plateforme rocheuse et on admire !

    Jour 19

    Jour 19

    En regardant bien, une petite tache noire sur la photo est peut-être une raie manta. En effet, malgré la hauteur, nous arrivons à les voir... c'est dire leur taille ! 

    Jour 19

    Jour 19

    Jour 19

    Nous sommes les premiers à profiter de ce magnifique point de vue mais rapidement, d'autres touristes nous rejoignent. Reposés, nous entamons la descente, loin d'être plus facile. Nos jambes fatiguées par la montée sont encore grandement sollicitées pour éviter de glisser sur les fesses... n'est-ce pas Laurent ? Finalement, nous retrouvons sans encombre la route côtière, d'où il faut encore parcourir les 4 km à vélo nous séparant de notre bungalow. Autant vous dire que sieste et farniente sont au menu du reste de la journée !

    Jour 19

    Et bien non ! En milieu d'après-midi, un regain d'énergie nous pousse à profiter pleinement de notre dernière journée à Maupiti et nous partons à l'assaut du Motu Auira, accessible à pied, en traversant le lagon, depuis notre plage. Il faut compter une bonne vingtaine de minutes pour effectuer la traversée qui sollicite, là aussi, grandement les cuisses... ce soir, on va bien dormir !

    Jour 19

    Sur les conseils, d'Alain, nous nous rendons à la pointe du Motu, tout près du récif. En chemin, deux chiots, ravis de voir du monde, nous font la fête et nous accompagnent. De manière générale, chats et chiens n'ont que peu d'attention de la part des polynésiens. Ils sont d'autant plus heureux de trouver calins et nourriture auprès des touristes ! C'est donc en toute sécurité que nous laissons nos sacs sous leur surveillance et allons nous baigner...

    Jour 19

    Jour 19

    Jour 19

    Ne nous voyant pas refaire la traversée de nuit, nous reprenons le chemin inverse avant le coucher du soleil. Sur notre route, nous croisons furtivement un requin pointe noire. Aussi courageux que nous, il ne s'attarde pas, nous non plus ! Nous retrouvons notre matou d'adoption et notre plage d'où nous profitons de notre dernier coucher de soleil sur Maupiti...


    votre commentaire
  • Après les grosses averses de la nuit, nous tentons une dernière escapade en vélo. Nous refaisons une dernière fois le tour de l'île, en sens inverse pour changer. Nous recroisons la dame aux brioches coco. Nous nous arrêtons la complimenter : ses brioches sont vraiment délicieuses. On en profite pour à nouveau bavarder avec elle, vite rejoints par son mari, ravi de se mêler à la conversation. Un peu plus loin, on s'abrite un moment sous le hangar où le ferry vient une fois par mois ravitailler la population. Là aussi, nous en profitons pour discuter avec les locaux qui eux aussi veulent échapper aux quelques gouttes qui tombent. On apprend que ce matin une baleine et son petit sont entrés dans le lagon, vraisemblablement pour échapper à des prédateurs (orques notamment). Notre interlocuteur nous dit avoir, avec un ami, escorté la maman et son petit jusqu'à la sortie du lagon, à bord de leurs bateaux. Un peu déçus d'avoir manqué ce spectacle, nous terminons notre boucle. A notre arrivée au bungalow, les nouveaux locataires sont arrivés, nous attendons donc sur la plage, à l'ombre, le départ pour l'aéroport prévu en début d'après-midi. Alain et Nhung nous tiennent compagnie. Alain nous raconte son parcours, comment il est arrivé en Polynésie. C'est l'occasion d'avoir son point de vue sur cet art de vivre polynésien si particulier. Nhung, vietnamienne, parle plus difficilement avec nous, barrière de la langue oblige. Elle nous offre deux magnifiques couronnes de fleurs, confectionnées par ses soins et profite d'un rayon de soleil pour nous proposer de prendre quelques photos. En fait, il s'agit d'un véritable shooting, notre hôtesse prenant son rôle très à coeur. Il faut dire qu'on ne boude pas notre plaisir de ramener de magnifiques photos de ce lieu enchanteur où nous venons de passer cinq très belles journées.

    Jour 20

    Jour 20

    Jour 20

    Puis vient l'heure du départ, nous grimpons à bord du pick-up conduit par Alain. Tous deux attendent avec nous l'arrivée du bateau qui doit nous reconduire à l'aéroport. Nous embarquons après avoir échangé remerciements et aurevoirs et c'est non sans une certaine mélancolie que nous répondons à leurs signes de la main au fur et à mesure que le bateau s'éloigne. Au fond de moi, je fais le voeu de revenir un jour à Maupiti, chez Nhung et Alain... Nous patientons ensuite au bord de la piste du minuscule aéroport, espérant que la pluie s'abstienne. En effet, lorsqu'il pleut, la piste est tellement courte que l'avion ne risque pas l'aquaplaning et ne se pose pas ! Pas de pluie, 45 minutes plus tard nous survolons Maupiti une dernière fois, puis Raiatea où nous faisons une courte escale.

    Jour 20

    Notre tour de l'archipel de la Société s'achève, l'avion nous ramène à notre point de départ : Tahiti, où nous récupérons la voiture de location puis nous prenons possession de notre chambre, sans prétention mais confortable et au calme, pour les deux nuits à venir...

    Jour 20


    votre commentaire
  • Il est 8h quand nous grimpons à l'arrière du 4x4 de Teuai et prenons la direction de la vallée de la Papenoo, la plus grande vallée de Tahiti. En chemin, nous nous arrêtons prendre deux autres couples et l'on fait une courte pause au magasin pour ceux n'ayant pas prévu de pique-nique... La journée s'annonce ensoleillée et chaude, nous en profitons pour récupérer une bouteille d'eau supplémentaire. Teuai nous briefe sur le programme de la journée et sur la météo. Son prénom, Teuai, signifie "celui qui amène la pluie". 6 paires d'yeux regardent le ciel, goguenards : "pas aujourd'hui" ! 18 km plus loin, le 4x4 quitte la route côtière et emprunte la route pénétrant dans la vallée : accès réglementé et réservé aux initiés compte-tenu de sa dangerosité... 1er arrêt : Teuai porte bien son nom, c'est incroyable mais le soleil radieux a fait place à la pluie ! Contraints de rabattre la bâche de protection du 4x4 pour ne pas finir mouillés, on taquine Teuai en lui faisant remarquer qu'on aurait préféré que ce soit son frère "celui qui amène le soleil" qui nous accompagne... Selon lui, quand il pleut, cela renforce le côté mystique de la vallée !

    Jour 21

    Tout au long du parcours, Teuai s'arrête pour nous faire découvrir la végétation, les paysages, les cascades. Il est passionné et engagé.

    Jour 21

    Attaché à ses racines, il a à coeur de nous transmettre l'histoire de ses ancêtres, nous faire comprendre l'attachement des "vrais" polynésiens à leur fenua et les liens spirituels les liant à la Nature. Il est très sensible à la cause de l'environnement et son point de vue est très intéressant. Cet attachement se lit également dans ses tatouages qu'il prend le temps de nous décrypter. Nous avançons progressivement vers la caldeira, centre du volcan éteint de Tahiti.

    Jour 21

    Nous marquons un arrêt au passage à gué d'une rivière, où Teuai attire les anguilles à oreille (les mêmes qu'à Huahine) avec du pain et du maquereau. La vallée est jalonnée de cascades et de points d'eau où l'on s'arrête pour la photo voire la baignade. Vu la météo, aucun volontaire pour cette dernière. On préfère se regrouper autour de Teuai qui a prévu quelques surprises pour le pique-nique. Il nous montre comment ouvrir une coco, récupérer la noix puis la râper et enfin en extraire le lait. Il a également cuisiné un plat typique à base de taro, tubercule au goût proche de la patate douce, de miel et malheureusement je ne me souviens plus des autres ingrédients et du nom du plat ! Le tout cuit à l'intérieur d'un tube de bambou qu'il a ensuite fendu en deux pour récupérer ce "bonbon" cylindrique pour le découper en rondelles et l'arroser avec le lait de coco : un délice ! Un pamplemousse, un ananas et des bananes - le parfum de tous ces fruits étant incomparable à ce qu'on trouve en métropole - viennent compléter le festin... Après le déjeuner, nous poursuivons notre périple et prenons peu à peu de la hauteur. Même si le ciel est couvert, nous devinons les plus hauts sommets de Tahiti : les monts Orohena et Pito Iti. 

    Jour 21

    Nous traversons ensuite un tunnel qui nous conduit de l'autre côté de la caldeira.

    Jour 21

    La route surplombe un précipice impressionnant et offre des vues vertigineuses sur le lac en contrebas.

    Jour 21

    Derniers arrêts cascades, puis nous terminons notre traversée de l'ïle par la vallée.

    Jour 21

    Jour 21

    Teuai nous reconduit ensuite à nos hébergements respectifs, ravis de notre journée... malgré la météo ! Après une douche régénérante, on se rend à Papeete pour notre dernière soirée en Polynésie !

    Jour 21

    Impossible de repartir sans tester les fameuses roulottes de la place Vaiete ! Une dizaine de roulottes entourées de tables propose une restauration rapide mais néanmoins de qualité. Il y en a pour tous les     goûts : asiatique, burgers, crêpes, pizzas... A votre bon coeur ! Surtout, l'ambiance est bon enfant et animée. En ce samedi soir, locaux et touristes sont nombreux à s'attabler. Nous dînons donc à la belle étoile, au son du ukulélé et autres chants polynésiens...

     


    votre commentaire
  • Lors de notre passage sur Moorea, nous avions visité une jolie boutique d'artisanat local. Nous avions notamment repéré de jolis tikis en bois ou en pierre. Placés à l'extérieur ou à l'intérieur d'une maison, ces statues seraient destinées à en protéger les habitants. Nous tenions le souvenir à nous ramener mais nous étions au début de notre voyage et nous ne l'avons pas pris, pensant bien en retrouver sur les îles suivantes... Erreur ! Plus chers ou moins bien travaillés, rien de comparable à ceux de Moorea : déception. Notre seule chance : Papeete. Malheureusement, en ce dimanche, toutes les boutiques sont fermées. Seule l'office de tourisme, où exposent quelques artistes, est ouvert. Nous nous y rendons mais là aussi, rien de formidable. Heureusement, sur le chemin, une boutique d'art est ouverte. On y retrouve les prix et la qualité de la galerie de Moorea, et notamment notre bonheur. Au passage en caisse, la vendeuse nous avoue qu'en fait ils n'étaient pas ouverts, ils étaient juste venus récupérer des bricoles et faire un peu de ménage. C'est donc une vraie chance pour nous d'être passer devant la boutique à ce moment-là ! Nous trouvons aussi les cartes postales que nous n'avons également pas trouvées sur les petites îles et nous manquaient. Un café Chez Maeva, on en profite pour écrire les cartes et les poster avant notre départ. A l'approche de midi, on réorganise un peu les valises pour pouvoir y glisser notre "imposant" tiki : 2kg et 30 cm de haut. Puis, on pique-nique en bord de mer. Notre avion décollant à 17h30, nous devons rendre la voiture à 15h. Cela nous laisse le temps de longer la côte ouest et de nous rendre sur la presqu'île de Tahiti Iti, jusqu'à Teahupoo, un petit coin perdu, pourtant célèbre pour sa "mâchoire" : une périlleuse vague de passe à laquelle viennent se mesurer les as du surf international.

    Jour 22

    Nous n'avons malheureusement pas le temps de nous y attarder mais nous ne regrettons pas d'avoir fait le trajet en voiture car cela nous a permis de découvrir un autre visage de Tahiti, plus sauvage et authentique, similaire à celui qui nous a tant séduit sur Huahine et Maupiti. Si nous revenons sur Tahiti, ou plutôt quand nous reviendrons à Tahiti, nous explorerons davantage ce petit bijou, méconnu des touristes car chasse gardée des Tahitiens...

    Jour 22


    votre commentaire
  • Et voilà, comme prévu, à 17h30 nous embarquons à bord de l'un des avions qui nous ramènent à la maison. Fini la Polynésie mais nous y reviendrons sûrement goûter la douceur de vivre, particulièrement à Huahine et Maupiti. Et puis ce sera également l'occasion de découvrir d'autres archipels : les Tuamotu et les Marquises notamment. Même chemin qu'à l'aller : après une courte escale à Auckland, nous arrivons à Singapour à 6h du matin heure locale. Nous en repartirons ce soir à 23h30, l'occasion de profiter à nouveau de cette ville démesurée. Histoire de nous réveiller, nous prenons un petit-déjeuner dans l'aéroport, puis nous laissons un des bagages à main en consigne chargé de tout ce dont on n'a pas besoin. Nous prenons ensuite le métro puis le bus en direction de The Southern Ridges, sentier de 10 km, qui relie plusieurs parcs le long de la crête sud de Singapour. Nous commençons par Kent Ridge Park où des panneaux indiquent la conduite à tenir en cas de rencontre avec les singes. Malheureusement, nous n'en croiserons pas. Nous sommes frappés par la végétation luxuriante, les arbres immenses et les bruits incessants et stridents des oiseaux et insectes. C'est la jungle ! 

     

    Retour en France...

    De nombreuses passerelles permettent de surplomber la canopée et nous offrent de splendides vues sur les parcs et la ville. Le contraste est saisissant entre cet environnement sauvage et la ville avec ses immeubles gigantesques et son port immense.

    Retour en France...

    Retour en France...

     

    Les ponts permettant de passer d'un parc à l'autre et les passerelles sont de véritables attractions car ce sont des prouesses architecturales très originales. Henderson Waves, par exemple, est une énorme passerelle en bois en forme de vague.

    Retour en France...

    Nous marquons de nombreuses pauses à l'ombre car il fait très chaud. En fin de matinée, l'atmosphère est même orageuse. Transpiration et fatigue sont également pesants ! Nous venons quand même à bout de cette rando aux vues imprenables et reprenons le métro pour rejoindre le quartier de Chinatown. Et là, changement radical de décor...

    Retour en France...

    C'est vraiment une toute autre ambiance, nous nous attablons à une table pour refaire le plein de vitamines avant de partir à l'assaut de ces rues très animées... Sur le boulevard principal, un large terre plein central est jalonné de statues colorées illustrant des scènes de la vie quotidienne.

    Retour en France...

    Retour en France...

    Plus loin, nous passons devant le temple Sri Mariamman, plus vieux temple hindou de Singapour.

    Retour en France...

    Nous nous attarderions bien davantage dans ce quartier mais la fatigue se fait sentir...

    Retour en France...

    Aux chaises en trompe l'oeil nous préférons les sièges du métro, climatisé (un peu trop !), qui nous amène sur les quais du fleuve Singapour. Là, nous allons pouvoir nous reposer à bord du bateau-mouche local tout en profitant des vues sur les quartiers jouxtant le fleuve de part et d'autre. 

    Retour en France...

    Impossible de manquer l'imposant quartier d'affaires où les banques foisonnent et ont chacune leur tour de bureaux !

    Retour en France...

    A l'embouchure du fleuve dans Marina Bay trône le Merlion, statue à tête de lion et corps de poisson, devenu un emblème de Singapour.

    Retour en France...

    De l'autre côté de la baie, le gigantesque complexe hôtelier Marina Bay Sands fait face au Merlion.

    Retour en France...

    Nous décidons de débarquer ici et de retourner à l'immense centre commercial qui abrite une réplique d'un canal de Venise...

    Retour en France...

    Temple de la consommation, enfin pour ceux qui le peuvent car ce ne sont que des boutiques de luxe, nous nous affalons sur une banquette et profitons de la clim ! Le voyage et les 10 km de rando de ce matin ont eu raison de nous ! Mais on ne veut pas repartir tout de suite, on patiente jusqu'à 19h45 pour profiter du spectacle "son et lumière" de Gardens By the Bay.

    Retour en France...

    Retour en France...

    Bon ok, c'est plus joli en vrai que sur les photos... On retourne ensuite à l'aéroport et l'on embarque à bord de l'avion nous ramenant à Barcelone et où l'on ne tarde pas à s'endormir. Le voyage nous semble donc plus court malgré l'arrêt supplémentaire à Milan où les deux tiers des passagers descendent, nous laissant quasi seuls dans l'avion ! Puis c'est l'arrivée à Barcelone, le passage des douanes et la récupération des valises... Sauf que pas de valises ! Et c'est parti pour les démarches, enfin apparemment elles ne sont pas perdues, elles ne nous ont juste pas suivi à Singapour. Elles nous seront livrées le lendemain à la maison où nous retournons donc retrouver nos deux matous...

    Retour en France...

    Retour en France...

    Voilà, cette fois c'est fini... Avec ces problèmes de connexion internet, impossible de mettre à jour le blog en temps réel et puis avec la reprise du boulot, j'ai un peu traîné pour rattraper le retard... Mais, finalement, cela m'a permis de faire durer le plaisir en me replongeant dans ces moments magiques, une manière, plus ou moins inconsciente, de prolonger ce voyage inoubliable ! Il ne me reste plus qu'à me plonger dans la préparation de notre prochain voyage. Comme dirait Danielle (une sage philosophe albigeoise) : "Il faut toujours avoir un billet d'avion en poche !". Nul doute qu'on se rend alors au travail avec un peu plus de motivation...

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique