• 4h30 le réveil sonne, il faut s’habiller, boucler les valises, Teps va arriver à 5h… Dernier tour de fare pour voir si tout est ok, 5h30, notre « taxi » arrive à son tour pour nous conduire à l’aéroport. Il fait nuit noire et c’est heureux car pas sûr qu’on soit montés dans ce pick-up en plein jour ! On roule fenêtres ouvertes…  A destination, enregistrement des bagages (aujourd’hui je n’ai pas besoin de téléphoner !), puis après une annonce de retard de 30 min, notre avion pour Raiatea arrive finalement à l’heure. Cette fois, la voiture nous attend, il est 8h30 lorsque nous entamons les 98 km du tour de l’île.

    Jour 9

    Plus grande et moins sauvage que sa voisine Huahine, Raiatea n’est tout de fois pas en reste pour nous offrir son lot de somptueux paysages.

    Jour 9

    Nous avançons et nous arrêtons au gré des recommandations de notre guide « Lonely » mais faute de panneaux indicateurs, pas toujours facile de les suivre…

    Jour 9

    Nous faisons une pause plus importante pour visiter le marae de Taputapuatea, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en juillet 2017. Ce lieu mythique, empreint d’une grande spiritualité est le berceau de la culture Maohi et Maori.

    Jour 9

    Taputapuatea se situe au cœur de la Polynésie orientale, appelée triangle polynésien, immense étendue océanique s’étendant d’Hawaii, à l’île de Pâques, de la Nouvelle-Zélande aux îles Samoa et Tonga, symbolisé par une pieuvre dont le cœur est Havai’i, ancien nom de Raiatea.

    Jour 9

    Etalé sur trois hectares, d’imposantes dalles de corail et de pierres volcaniques, dressées et alignées témoignent de sa splendeur passée. Le Marae Hauviri, en bord de mer, avec sa pierre d’investiture, servait de trône au roi et de pierre de mesure pour les guerriers qui devaient être dignes de le représenter à l’extérieur. Le marae international, plus à l’intérieur, est un lieu de pèlerinage, de rituel et de danses pour tous les peuples du triangle polynésien. Desservi par la passe sacrée d’Ava mo’a, le marae voyait, autrefois, converger les grandes pirogues de tout le Pacifique. La plage Taura’a tapu (accostage sacré) qui les accueillait, était aussi réservée aux sacrifices humains. Tout nouveau marae sur les îles voisines devait incorporer une pierre de ce grand marae, à titre d’allégeance et afin de symboliser le lignage spirituel. A l’arrivée des Européens, il constituait le siège du pouvoir spirituel et temporel en Polynésie.

    Jour 9

    A l’approche de midi, nous nous rendons à l’hôtel Atiapiti, tout proche, dont le restaurant accueille également « les extérieurs ». La gérante nous avoue qu’ils sont un peu débordés : arrivée des nouveaux clients de l’hôtel et bungalows pas prêts, mise en place et déjeuner pas encore commencés, elle nous propose donc de patienter sur la plage. Nous nous installons donc sur les bains de soleil à l’ombre en bord de lagon, face au motu Oatara (motu aux Oiseaux).

    Jour 9

    A peine installés, on nous apporte une bière locale et un jus de citron frais (inutile de préciser qui boit quoi…) que l’on sirote tranquillement en profitant de cette vue magnifique. Puis nous prenons place à table pour déguster nos chevrettes (crevettes) locales au safran. Un délice ! Au dessert : glaces, fruits, ou si on patiente un peu, gâteau au chocolat (encore au four) et sa boule de glace. On patiente… Nous reprenons ensuite notre tour de l’île et nous arrêtons à notre nouveau fare pour y déposer nos bagages. On va être comme des coqs en pâtes : bungalow, ambiance cabine de bateau, spacieux, superbe et confortable avec terrasse ombragée en bord de lagon !  Nous reprenons la route pour terminer notre tour là où on l’a commencé, à Uturoa, la ville principale.

    Jour 9

    Ici, comme sur toutes les îles où nous sommes allés, les poulets sont partout...

    Jour 9

    Un peu de lèche-vitrines puis on se lance à l’assaut du Mont Tapioi (294 m) qui surplombe la ville. Il fait chaud et moite mais heureusement, le chemin qui y grimpe est ombragé par la végétation locale luxuriante.

    Jour 9

    En haut, après 45 minutes de marche, panoramas superbes sur le lagon et Taha'a, voisine de Raiatea.

    Jour 9

    On se pose et attend le coucher de soleil. Nous ne sommes pas seuls, des locaux surtout viennent ici pour faire leur jogging… Deux ou trois barquettes Lu, pour reprendre quelques forces, qu’on partage avec un matou qui semble avoir élu domicile ici. Rapidement le soleil décline accentuant les contours de la silhouette découpée de Bora-Bora.

    Jour 9

    Et soudain, c’est Maupiti qui apparaît au loin, exceptionnel selon les habitués… Avant qu’il ne fasse nuit noire, on amorce la descente. On fait ensuite quelques courses et on rentre dîner au fare et terminer la soirée.


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  • Ce matin, nous commençons par rendre la voiture de location à l’agence située tout près de l’aéroport. Ils nous conduisent ensuite à la marina d’Uturoa, point de départ de notre excursion matinale. Vivien et Christian, nos guides du jour, nous embarquent alors à bord de leur pick-up et on part récupérer d’autres passagers dans les hôtels et pensions de l’île puis nous nous rendons à la baie de Faaroa où débouche la rivière du même nom. C’est la seule rivière navigable de Polynésie et nous nous apprêtons donc à la remonter en kayak.

    Jour 10

    Petit briefing sur les règles à respecter : attention notamment à ne pas passer et stationner sous les cocotiers. 200 personnes par an décèdent dans le monde suite à une chute de coco, c’est plus que par attaques de requin ! C’est deux par deux que nous embarquons dans les kayaks, une grosse dizaine de kayaks doubles… C’est trop pour cette petite rivière qui va vite se transformer en piste de kayaks-tamponneurs ! Drôle un temps mais rapidement agaçant car ce n’est vraiment pas ce qu’on attend de cette balade. On prend donc soit de l’avance sur le groupe, soit du retard (moins difficile !), histoire de mieux profiter des magnifiques paysages qui nous entourent et de l’ambiance qui nous rappelle un peu notre excursion sur le lac Sandoval en Amazonie…

    Jour 10

    Jour 10

    Après environ 2 km de remontée, la rivière devient plus étroite et non navigable au vu des arbres et branchages qui empêchent le passage. Nous rebroussons donc chemin. Peu après, nous croisons un guide qui accompagne un homme dont la musculature est aux antipodes de la nôtre sur un paddle, suivi par une femme en kayak. Celle-ci longe la rive pour nous éviter et, tout en nous saluant, lève un peu trop haut sa rame qui se prend dans les branches, rebondit et manque lui revenir à la figure… Nous venons de croiser, sans le savoir et sans les reconnaître, Bixente Lizarazu, le footballeur et sa femme Claire Keim, actrice et chanteuse ! Si Vivien nous l’avait dit plus tôt, on aurait joué les paparazzi !

    Jour 10

    Ce lieu exceptionnel attire régulièrement des célébrités. Vivien nous dit avoir accompagné Catherine Deneuve et Luc Besson.

    Jour 10

    De retour à notre point de départ, petit jus d’ananas, puis on nous raccompagne à notre fare où nous pique-niquons sur notre terrasse, face au lagon. Ce matin, nous sommes partis sous un ciel bleu magnifique mais en ce début d’après-midi, le temps a tourné : nuages et averses… Du coup, c’est le « fiu », expression locale assez intraduisible mais néanmoins très prisée dans les îles, qu’on utilise lorsqu’on a le vague à l’âme, plus envie de travailler, bref une certaine nonchalance… Et bien programme de cet après-midi : fiu ! J’aurais bien aimé en profiter pour mettre à jour le blog mais connexion internet compliquée… Donc lecture, farniente… Et en soirée, on dîne au restaurant de notre pension : on se régale ! Pour ma part, c’est mahi-mahi (poisson local) en croûte de coco, banane rôtie et gratin de papaye. En dessert, coupe Chantal : bananes caramélisées, boules vanille et coco (maison), lait de coco… J’en ai encore l’eau à la bouche en l’écrivant ! Laurent est resté dans des plats plus métropolitains (notamment de magnifiques profiteroles) et néanmoins tout aussi savoureux. Après cela, une bonne nuit, et nous serons en pleine forme pour l’excursion de demain !


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  • 8h20, Titi nous récupère devant notre fare et nous conduit à la marina d’Apooiti où nous attend son mari Julien. Nous grimpons à bord de leur magnifique speed-boat. A bord, nous sommes une petite douzaine, moins nombreux que la veille ! Ouf ! Direction l’île de Tahaa, l’île vanille au nord de Raiatea partageant le même lagon. Premier arrêt : une ferme perlière : la Pinctada Margaritifera, variété Cumigi, du nom du biologiste qui la répertoria en 1820, n’a plus de secret pour nous.

    Jour 11

    Jour 11

    Après une présentation très intéressante de cette huître et de la culture des perles, nous pouvons observer la récolte et la greffe : l’employé qui opère ces gestes méticuleux est tout aussi précieux qu’un « nez » dans une grande maison de parfum…

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    Nous terminons la visite par la boutique, évidemment ! Les prix sont prohibitifs : on se contente de contempler les magnifiques pièces présentées. Second arrêt : snorkeling dans le jardin de corail, tout prêt du motu Tau Tau qui abrite le Tahaa Private Island & Spa où résident Bixente et Claire…

    Jour 11

    Après être descendus du bateau, nous marchons jusqu’au motu qui fait face au motu Tau Tau, nous le traversons et faisons face au récif corallien. En frappant la barrière de corail, les vagues créent un léger courant entre les deux motus. Julien nous demande alors de le suivre les uns derrière les autres. On se laisse alors dériver entre les magnifiques coraux et les poissons multicolores.

    Jour 11

    Jour 11

    Etrange sensation de se laisser porter par le courant et de voir défiler ce décor sous-marin : on a l’impression d’être dans un manège. On marque quelques arrêts où Julien nous donne des explications et nous montre des trésors : anémones et leur locataire Némo le poisson clown par exemple !

    Jour 11

    Après avoir parcouru tout le passage entre les deux motus, Julien nous propose de se baigner seuls, ou de recommencer « la descente » du jardin de corail. C’est tellement magique, tout le monde est partant pour le refaire ! Second tour de manège donc…

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    Nous rejoignons ensuite le bateau et marquons un troisième arrêt déjeuner. Jus de fruits et Ti’Punch en apéro, puis buffet en libre-service : poisson cru à la tahitienne, steak d’espadon sauce vanille, curry de poulet, Uru (fruit de l’arbre à pain), gratin d’Uru et papaye, etc… On recharge les batteries dans une ambiance sympa !

    Jour 11

    Après le repas, un camion benne arrive et doit nous conduire à notre quatrième arrêt. Nous montons à l’arrière, assis à cul plat sur le plateau recouvert d’un simple tapis. Heureusement, le trajet jusqu’à la vallée de la vanille n’est pas long et l’originalité du transport prévaut sur son inconfort !

    Jour 11

    A notre arrivée, nous sommes accueillis par un morceau de noix de coco et un verre de jus de fruits. Puis, la visite de la vanilleraie commence : encore une fois, très intéressant et instructif !

    Jour 11

    Là aussi, nous terminons par la boutique, mais cette fois-ci les gourmands que nous sommes nous laissons tenter à l’idée des délicieux plats vanillés qu’on va pouvoir (enfin que JE vais pouvoir) confectionner avec ces belles gousses… Nous reprenons ensuite notre carrosse qui nous ramène au bateau.

    Jour 11

    Nous continuons alors notre tour de l’île et marquons un dernier arrêt baignade au milieu du lagon. Sur le motu au loin, des locaux font la fête autour de ce qui semble être un fare traditionnel abritant un bar. Attirés par la musique, plusieurs membres de notre groupe nagent vers le motu. Mais avant même qu’ils n’aient eu le temps de parcourir la moitié de la distance les séparant du bar, nous avons la surprise de le voir avancer dans le lagon : c’est un bateau… trop cool ! Julien nous explique que les locaux louent le bateau le week-end, pour les anniversaires par exemple, et vont faire la fête sur un motu, loin des habitations pour ne pas incommoder par le bruit. Nous rentrons ensuite à Raiatea où l’on nous conduit à l’agence pour récupérer la voiture. Sur le chemin de notre fare, nous récupérons une pizza que nous dégustons en terrasse. Puis, nous nous endormons ravis de notre journée, sans doute une de nos plus belles excursions !


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  • Aujourd'hui, nous devions fêter notre premier anniversaire en nous rendant sur un motu en kayak pour y passer la journée en amoureux... Mais le ciel s'est invité, et il est plus que cotonneux ! Il a beaucoup plu cette nuit et de nombreuses averses ponctuent encore la journée. Nous changeons donc nos plans et nous rendons à Uturoa pour voir le marché et faire un peu de shopping dans les boutiques d'artisanat. A midi, nous n'avons pas trop faim, nous nous contentons d'un en-cas au snack du marché.

    Jour 12

    Puis on décide de refaire le tour de l'île. C'est vrai que les nuages enrubannant les montagnes changent les paysages et les belles cascades, à sec il y a deux jours, coulent comme à la saison des pluies.

    Jour 12

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    Tout autour de l'île, comme sur toutes les autres où nous sommes passés, les villages foisonnent d'églises. Ici, ce n'est pas une église par village mais une par famille ! Majoritairement protestantes, mais aussi catholiques, mormons et autres sectes : église du 1er jour, du 2ième, du 3ième... Record à battre : 11ième jour !

    Jour 12

    Jour 12

    Avec ce temps humide, poules et coqs sortent des bois et recherchent de la nourriture (sûrement des petites cagouilles !) au bord des routes. Les mainates sont également nombreux et heureux : ils chantent à tout va !

    Jour 12

    Nous passons ensuite la fin d'après-midi à notre bungalow où nous goûtons à nouveau le fiu local... Nous ressortons en soirée pour nous rendre à la villa Ixora sur les conseils de Julien, notre guide de la veille. Bonne pioche : table excellente. Laurent se délecte d'une entrecôte façon Rossini (foie gras) et je me laisse tenter par le pua rôti (cochon polynésien) et ses lasagnes d'épinards au chèvre. Pour le dessert, nous partageons : tarte coco et sa glace vanille, vacherin fruits rouges et fruit de la passion. On s'est régalé !


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  • Cet après-midi, nous quittons Raiatea pour Bora-Bora. Après une toute petite grasse matinée, nous prenons un copieux petit-déjeuner à la pension : yaourt maison, salade de fruits, jus frais, viennoiseries, pain et confitures maison... Nous en profitons pour consulter nos e-mails, mais la connexion n'est pas terrible : on pare au plus pressé mais le blog attendra ! On prépare tranquillement les bagages puis on part à Uturoa.

    Jour 13

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    Après un rapide tour du marché et des boutiques que nous commençons à bien connaître vu qu'il n'y en a pas vingt mille, nous nous rendons à la marina d'Apooiti patienter face à Taha'a à l'ombre d'un arbre de fer. Ressemblant à un pin, ce bois très solide était utilisé dans la fabrication d'armes, d'outils ou de pièces de pirogue.

    Jour 13

    L'heure venue, nous nous rendons à l'aéroport où nous enregistrons nos bagages puis nous prenons un casse-croûte au snack, au milieu des coq et poule, la douane locale peut-être...

    Jour 13

    En entrant dans l'avion, Laurent demande à l'hôtesse de quel côté s'asseoir pour mieux profiter de la vue sur les îles. Sans rien nous promettre, elle nous conseille à gauche. Gagné ! Vues superbes sur le lagon de Taha'a au décollage puis celui de Bora-Bora à l'arrivée.

    Jour 13

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    L'aéroport de Bora est installé sur un motu, en lieu et place de celui aménagé par les américains en 1941, peu après l'attaque de Pearl Harbour. Nous devons donc emprunter la navette jusqu'à Vaitape, principale localité de l'île.

    Jour 13

    Un des membres du personnel de l'hôtel nous récupère au quai et nous conduit à notre lodge.

    Jour 13

    Sans être luxueux, il est propre et spacieux, le seul bémol étant l'équipement plus que rudimentaire de la cuisine : niveau camping et encore... Nous nous rendons ensuite au Super U tout proche où la composition du menu de ce soir et du pique-nique de demain est difficile : on n'a évidemment pas les mêmes produits qu'en métropole et, encore une fois, l'équipement de notre lodge ne me permet pas de me lancer dans de la grande cuisine ! Enfin, on ne devrait pas mourir de faim...


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