• Parlement d'Ottawa

    Ce matin plus d’orages, au contraire, c’est grand soleil ! Nous attendons devant le parlement la relève de la garde en prenant quelques couleurs ! Cérémoniel de 30 minutes, très protocolaire lors duquel on assiste à l’inspection des tenues et des armes avant la relève le tout en musique, au son des tambours et cornemuses.

    Relève de la garde

    Bureau du Premier Ministre

    Le bâtiment central du parlement est en grands travaux pendant 10 à 14 ans. Le sénat s’est donc délocalisé dans une ancienne gare qui a été préalablement aménagée pour pouvoir l’accueillir.

    Le Sénat

    Le Sénat

    La visite guidée est en français. Au-delà de la beauté de l’édifice, cela nous permet d’en apprendre davantage et de mieux comprendre l’organisation et le fonctionnement politique du pays. Vraiment très intéressant !

    Le Sénat

    On se rend ensuite dans le bâtiment ouest du Parlement. L’ancienne cour a été entièrement recouverte et aménagée pour accueillir la chambre des communes. Cette seconde visite complète remarquablement la précédente, nous voilà incollables sur la vie politique canadienne.

    Chambre des Communes

    Chambre des Communes

    Puis, nous déjeunons au marché By. Pour changer, ce sera délicieusement marocain !

    Un nouvel Ottavien ?

    En sortant, nous passons devant la basilique-cathédrale Notre-Dame remarquable à ses tours argentées.

    Basilique-Cathédrale Notre-Dame

    De l’autre côté de la rue se dresse le musée des Beaux-Arts du Canada. Nous manquons malheureusement de temps pour y aller admirer ses collections. Nous nous contentons de soigner mon arachnophobie sous l’immense araignée sur le parvis, œuvre de la sculptrice franco-américaine Louise Bourgeois.

    Impressionnante bestiole

    Vue depuis le parvis du musée des Beaux Arts

    Nous contournons le musée pour atteindre le parc de la Pointe Nepean d’où nous avons une vue magnifique sur la rivière Outaouais, le canal Rideau et la colline du Parlement.

    Rivière Outaouais

    Colline du Parlement

    Nous rejoignons ensuite la voiture, récupérons les bagages à l’hôtel et prenons la direction de Shawinigan à 350 km où l’on arrive en début de soirée. Notre hôte, Alain, et son amie Lysette, nous accueillent chaleureusement. Sous leur conseil, on dîne au Trou du Diable, un pub typique près de la rivière. Une bonne salade caesar et un moelleux au chocolat plus tard, nous rentrons nous coucher. La journée de demain s’annonce sportive, il s’agit donc de se reposer…


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  • Aujourd'hui, nous attend une belle randonnée dans le Parc de la Mauricie à la découverte des chutes Waber : 4,6 km de kayak puis 4 km à pied et la même chose au retour ! Il nous faut donc des vitamines ! Ça tombe bien, Alain s'est levé aux aurores pour nous préparer un succulent petit-déjeuner. Pas question de tomber dans le traditionnel œufs brouillés au bacon : en fin cuisinier Alain nous a concocté une délicieuse crêpe aux asperges accompagnée d'une salade à base de pommes de terre. Un smoothie aux fruits frais, une salade de fruits frais au sirop d'érable, un gâteau et un café  viennent compléter ce festin ! C'est donc armés que nous prenons la direction du Parc. Un rapide arrêt au belvédère Le Passage nous permet d'avoir une première vue splendide sur le lac Wapizagonke, point de départ de notre randonnée.

    Lac Wapizagonke

    Pique-nique, chasse-moustiques, nous voilà équipés, nous récupérons le kayak et c'est parti !

    Tous en kayak !

    Traversée du lac Wapizagonke

    Nous devons traverser le lac Wapizagonke sur toute sa longueur. A certains endroits, il se réduit qu'à un simple ruisseau nous devons donc descendre et tirer ou porter - en cas de barrage de castors - notre embarcation. Après 1h30 de pagayage, on arrive au début de la rando pédestre, on change de chaussures, se bombarde à nouveau de chasse-moustiques et l'on prend la direction des chutes. En route, nous marquons plusieurs arrêts à des belvédères ou en bords de lacs pour profiter des magnifiques paysages qui s'offrent à nous.

    Lac Wapizagonke

    Lac Waber

    Lac Waber

    Lac Waber

    1h30 plus tard, nous voilà au sommet des chutes Waber. L'endroit est idéal pour le pique-nique !

    Pique-nique au sommet des chutes Waber

    Reposés et repus, on entame la descente des marches pour se rendre au pied des chutes. Splendide !

    Chutes Waber

    Seul regret : tels des phoques échoués nombre de randonneurs bronzent au soleil sur les rochers et certains escaladent les chutes au risque de... chuter ! Tout cela ne cadre pas bien avec ce site naturel exceptionnel... Bref, on ne s'attarde pas, on remonte les marches puis on choisit de suivre la boucle qui nous ramène à notre kayak. Certes un peu plus long que de rebrousser chemin mais cela nous promet de nouveaux points de vue. Et effectivement la vue depuis le belvédère surplombant le lac Anticagamac est tout juste époustouflante !

    Belvédère surplombant le lac Anticagamac

    On redescend ensuite progressivement jusqu'au kayak.

    Lac Anticagamac

    Il nous tarde vraiment d'y arriver car malgré le chasse-moustiques, nous sommes très convoités ! Lorsque je vois la vingtaine de moustiques - les maringouins ici - qui virevoltent autour de Laurent, je n'ose imaginer autour de moi... Déjà que je traîne depuis notre passage aux Mille-Îles des dizaines de piqûres sur chaque pied et les démangeaisons qui vont avec, je crains le pire ! Enfin, on arrive et on ne tarde pas à remettre le kayak à l'eau. Là au moins, c'est un peu plus tranquille. En revanche, la fatigue se fait sentir. Pour les grands sportifs que nous sommes, les derniers kilomètres sont difficiles...  Nous en venons quand même à bout et nous rejoignons la voiture qui nous ramène chez Alain, où l'on se précipite sous la douche pour se débarrasser de la crème solaire, du chasse-moustiques et se détendre ! Alain nous invite ensuite à prendre l'apéro près de la piscine en compagnie de Lysette, du couple occupant l'autre chambre et d'un couple de voisins. S'installe une bonne ambiance où chacun évoque sa vie et la vie en générale de chaque côté de l'Atlantique. Anecdotes, blagues, chacun se chambre un peu... L'heure avance et plutôt que de nous recommander un resto, Alain nous propose de commander des pizzas et de poursuivre cette bonne soirée ensemble. On ne se fait pas prier ! Alain tient absolument à nous faire visiter la chambre ou plutôt l'appartement en souplex sur toute l'emprise de la maison occupé par l'autre couple. Parmi la déco, Laurent repère un accordéon et évidemment il a fallu qu'il me dénonce ! Je me retrouve donc à tenter d'apprivoiser la bête : la main droite n'est pas un clavier à boutons mais à touches comme sur un piano. C'est assez déstabilisant et en plus je n'ai pas de partitions... J'arrive tant bien que mal à jouer Ah le Petit Vin Blanc, La Java Bleue et le Petit Quinquin. Mon auditoire est indulgent et ravi.

    Un petit air d'accordéon

    La soirée se poursuit fort agréablement mais la fatigue ayant raison de tous, on se résigne à se coucher. Nul doute que l'on gardera longtemps le souvenir de cette soirée et de notre hôte atypique et sympathique qui a su impulser une si belle ambiance : Alain !


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  • Comme hier, Alain s'est affairé tôt aux fourneaux. Au menu ce matin : œufs bénédictines. Il s'agit d'une moitié de muffin sur laquelle repose du bacon et un œuf poché nappé de sauce hollandaise. Une autre moitié de muffin est recouverte de tomates et mozzarella.  Puis, comme la veille, on termine sur une note sucrée : fruits frais et gâteau. C'est à regret que nous quittons Alain , cet étonnant personnage, mais il nous faut reprendre la route à destination du lac Saint-Jean, à 315 km de là. En chemin, on marque une pause près de La Tuque, au parc des chutes de la Petite-Rivière Bostonnais. On suit un sentier offrant différents points de vue sur les chutes.

    Chute de la Petite-Rivière Bostonnais

    Pont couvert

    Chute de la Petite-Rivière Bostonnais

    Plusieurs chalets proposent également différentes expositions. Le premier explique la drave : transport du bois par flottage, le second évoque la traite des fourrures des différents animaux qui habitent les immenses forêts alentours et le dernier présente l'enfant du pays, le chanteur et poète Félix Leclerc. Nous filons ensuite jusqu'au lac Saint-Jean et plus précisément au zoo sauvage de Saint-Félicien. Nous y arrivons juste à temps pour profiter de la projection multi-sensorielle d'un film présentant le zoo. Belle entrée en matière : les images intégralement filmées à l'intérieur du parc de 485 hectares présentent les différentes espèces qui peuplent le zoo. Ce sont exclusivement les espèces qui vivent en Boréalie et ses régions froides. Cette vidéo s'accompagne d'effets qui stimulent tous nos sens. Odeurs de sous-bois, vent, neige... C'est vraiment très bien fait ! Nous enchaînons la visite avec le petit train qui nous conduit à travers d'immenses étendues où l'on croise bisons, bœufs musqués, orignaux, cerfs de virginie, caribous, ours noirs, loups, chiens de prairies...

    Bisons

    Cerfs de Virginie (faons)

    Puis, on suit les différents sentiers et passerelles pour découvrir (ou non car les enclos sont grands et certains animaux sont bien cachés) d'autres espèces : tigre, ours grizzli, ours polaire et petits pandas notamment.

    Tigre

    Petit panda

    Ours polaires

    Nous profitons du parc jusqu'à sa fermeture. Encore une vingtaine de minutes de voiture et nous voilà dans notre nouvel appartement. Spacieux et confortable, ça compense l'accueil, on ne peut pas toujours rencontrer des hôtes comme Alain, dommage ! Cela ne nous empêchera pas d'y passer une bonne nuit réparatrice ! 


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